• Bon, ça en a moyennement l'air mais si, c'est bien l'été ! J'ai donc fini un petit rangement printanier de ma tête, de mes fichiers et de mes carnets et autres pochettes de jdr. Après tout, la moitié de l'année est à peu écoulée : je vous fais donc un petit point d'étape sur les différentes sorties, récentes ou à venir, projets en cours, fantasmes ludiques divers...

     

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    La grosse actu, c'est encore et toujours pour Terra Incognita : Voyages aux Pays de Nulle Part. Le livre 4, Sérendipité & Prodiges, vient tout juste de sortir pile pour fêter la 1ère année d'existence de la gamme chez les XII Singes. Pour en voir et en savoir beaucoup plus sur ce sujet, c'est sur le site dédié que ça se passe : http://www.paysdenullepart.fr/serendipite-prodiges-livre-4/

     

    Ce site d'ailleurs, que je peste de ne pas pouvoir prendre le temps de mieux mettre à jour : j'ai des tonnes d'inspis, aides de jeu, matos bonus en PDF,etc. qui mériteraient d'y être mis à dispo mais c'est un peu compliqué. A la rentrée peut-être ?

     

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    TI, encore et toujours. Je viens, à l'instant, de mettre la dernière main avec la complicité de mon éditeur au texte du 1er opus du Mercure Céleste. Comme vous le savez peut-être déjà, il s'agira d'une série de petits suppléments de 32 pages, chacun détaillant une contrée propice aux Pays de Nulle Part et au moins un gros scénario (ou deux petits) s'y déroulant. A cette occasion, ce sera pour moi le moment venu de laisser de temps à autre les rênes de mon univers à d'autres auteurs. Mes fidèles acolytes, Xaramis et David, seront bien entendu de ceux-là. Je vous fais un topo plus complet dès que possible sur la série et sur ce #1. Parution au cours du second semestre 2013.

     

    Popopop, ce n'est toujours pas fini à propos de TI ! Et oui, ayant enfin pu lever le nez de mon travail sur le #1 du Mercure Céleste, il est temps désormais de le replonger dans le vaste chantier du livre 5. Il s'agira d'un supplément dans la même lignée que les deux précédents (112 pages, background, règles, suite et fin de la campagne des Indes Célestes). Il agrandira encore un peu plus l'univers de jeu en traitant des Confins quasi inaccessibles et de ceux qui, justement, essayent d'empêcher les intrépides PJ d'y accéder. Sortie 1er semestre (trimestre ?) 2014 sans doute.

     

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    L'autre grosse actu, c'est bien entenduDi6dent. Le #8 vient tout juste de sortir en version papier : vous devez l'avoir reçu dans votre boîte aux lettres ou bien vous pouvez courir l'acheter chez votre revendeur habituel. On vous en proposera bientôt le traditionnel petit feuilletage commenté en ces pages d'ici quelques jours. Bon, comme on le voit, quasi fin juin, on est à la bourre. Certes, le PDF est bien sorti toute fin mai, comme prévu mais ne jouons pas sur les mots : on est un peu à la bourre. Pour tout dire, ça tire dur sur la corde à la Redac6on. Les projets des uns et des autres, les aléas de la vie personnelle et professionnelle aussi, tout cela ne permet pas toujours de faire ce que l'on veut. C'est ainsi que deux membres fondateurs du projet, Heuhh et Celewyr, quittent le bateau contraints et forcés et ce n'est pas évident de les remplacer. Bon, bref, vous l'avez compris : pas de hors-série estival cette année. On bosse malgré tout surune petite surprise moins ambitieuse. Et oui, on ne se refait pas !

     

    Toujours à propos de Di6dent, le chantier du #9 est désormais entré en phase active. On boucle le sommaire et on entame la rédaction des différents textes qui le composeront. En parallèle, je continue, avec l'aide des uns et des autres au gré des dispos, à vous préparer chaque semaine le Fix. On tient le cap mais, à n'en pas douter, je vais bientôt le mettre en pause estivale : de toute façon, l'actu n'est jamais trop au rendez-vous entre le 14 juillet et le 15 août, si ?

     

    Niveau presse, je me suis laissé embarquer, à l'invitation de Romain, sur un nouveau fier navire : Mythologica (http://www.mythologica.net/). Ce mook généraliste des cultures de l'imaginaire contiendra une part plus ou moins conséquente de jdr dans ses pages au gré des thèmes abordés. Le #1, à paraître en novembre, aura tout un dossier sur notre loisir et on bosse actuellement dessus. C'est là l'occasion de changer de discours en s'adressant non plus aux hardcores que sont les lecteurs de Di6dent mais plutôt aux casuals qui ne dédaignent pas retrouver autour d'une table de jeu les univers qu'ils ont apprécié au ciné ou des les livres.

     

    Avec tout ça, on ne s étonnera pas que tout le reste est en stand by. On aurait pu (dû ?) avoir du nouveau quand même du côté de Würm mais, outre les difficultés financières de l'éditeur, Icare, j'ai cru remarquer que l'auteur du jeu préhistorique, Manu Roudier, était actuellement très pris par les sorties BD (http://roudier-neandertal.blogspot.fr/). Ce n'est apparemment que partie remise : une levée de fonds Ulule devrait bientôt permettre à cette série de petits suppléments de voir le jour.

     

    Pour les autres projets perso (genre Babel), actuellement, rien de rien. Je me jure de m'y atteler début 2014 quand le carnet de commandes aura désenflé (à moins que...).

     

    Comme il se doit, finissons ce petit point d'étape par une pensée pour les projets des collègues qui font bien saliver. Il y a là encore toute une flopée de sorties plus qu'alléchantes en l'espace de un mois ou deux. J'ai déjà fait l'acquisition de Agôn de chez la Boîte à Heuhh. Ça a l'air très chouette mais je ne l'ai pas encore lu donc... Sur ma short list, j'ai mis aussi le 1er supplément Wastburg (Gardoches partout, Justice nulle part), Cold City (BàH aussi), le clé en mains Arsène Lupin des XII Singes, Oltréé ! du Grümph... et encore je dois bien oublier 2/3 bricoles. Alors, miam ou pas ?


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  • Nous autres les personnages de JdR, et particulièrement ceux d'entre nous qui sévissent dans des univers Medfan (mais ça peut aussi se trouver sur de lointaines planètes), rien ne nous arrête, et surtout pas la barrière de la langue que nous sautons allègrement. Nous nous balladons dans des contrées exotiques peuplées de tribues chamarées avec chacune leur idiome, et ce n'est pas ce qui nous empêche de tailler une bavette et la route...   

     

     

    No comprendo

    Sans même parler de magie ou de pouvoirs télékinésiques, certains jeux règlent la question en inventant la langue du voyage, le commun, etc. Mais lorsque ce n'est pas le cas, si le MJ ne ferme pas les yeux sur ce point de détail, la situation peut vite se compliquer. Comme dans la vraie vie en quelque sorte. Bien entendu il est toujours possible d'utiliser quelque artifice dans le scénario, comme par exemple un voyage en bateau qui aura permis d'apprendre la langue de ces îles lointaines auprès des membres de l'équipage qui en sont providentiellement originaires, ou dans le background, tel ce grand-père ultramarin dont on n'avait pas parlé jusqu'à présent mais qui n'a pas manqué d'inculquer à son futur explorateur de petit fils les rudiments de plusieurs langues indigènes... Mais si le MJ est un puriste ou s'il a épuisé tous ses expédients lors des épisodes précédents, il lui reste un joker, assez incroyable et pourtant vrai : la xenoglosie !

    La xenoglossie

    On peut en effet parler, comprendre, écrire des langages qu’on n’a jamais appris. Cela parait à première vue improbable et qui n'en a pas rêvé en travaillant sur une version ou un thème latin ? Et pourtant, ce phénomène a existé, existe même...

    Deux hommes étaient assis en tailleur, se faisant face, sur des tapis somptueux et brodés, parmi de multicolores coussins, dans une petite pièce sombre aux murs faits de mosaïques.

    Les yeux bleus de l’un plongé dans les yeux bruns de l’autre, ils se fixent l’un et l’autre avec insistance. A proximité un interprète traduit lentement les phrases que les deux curieux interlocuteurs échangent. Le plus jeune des deux,Wellesley Tudor Poleest anglais. Ce jeune industriel est arrivé jusque dans cette petite maison des faubourgs d’Alexandrie, guidé par sa prédilection pour le baroque, le merveilleux. Et justement se tient devant lui un homme qu’il recherche depuis des semaines et qu’il vient de réussir à rencontrer : c’est le prophète persan Abdu'l Baha Abbas. C’est un homme recherché par les autorités, mais qui a groupé autour de lui un nombre important de disciples le vénérant comme un guérisseur et un prophète. Entre les deux hommes, si dissemblables, la conversation n’est pas chose facile, car abass ne parle pas anglais et l’anglais ne connait pas un traitre mot de persan. Bien entendu, l’interprète fait le maximum, mais il est évident qu’il peine grandement à essayer de traduire les propos philosophique dont le sens lui échappe complètement. Les nuances, n’en parlons pas...

    Une heure environ après, apparaît dans la pièce l’un des disciples d’Abbas, le nouveau venu s’adresse à l’interprète qui, se levant aussitôt, après avoir prononcé quelques paroles d’excuses, quitte la pièce, laissant les deux étrangers seuls, face à face.

    La conversation aurait dû s’arrêter là. Mais, curieusement, Tudor Pole, qui n’a pas cessé de fixer le regard du prophète, s’aperçoit, non sans la surprise qu’on imagine, qu’il comprend Abbas, lequel a continué de parler avec le plus grand naturel. Il le comprend même de façon plus parfaite, plus clair, cent fois mieux pense-t-il même, qu’au travers des phrases de l’interprète. Pourtant, le jeune anglais n’est pas au bout de ses surprises, car, quelques minutes plus tard, il s’entend répondre aux prophètes en persan ! Or, l’instant d’avant encore, cette langue lui était totalement inconnue ; il l’emploie maintenant avec la plus grande aisance. Dans une totale maîtrise, de part et d’autre, par conséquent, cette curieuse conversation continua pendant une heure. Et c’est ainsi que mieux qu’il n’aurait jamais pu le rêver, Tudor Pole obtint du prophète persan toutes les précisions possibles sur sa philosophie, sa vie personnelle et le petit groupe qu'il avait constitué. Puis il prit congé, non sans l’avoir remercié dans les formules de politesse les plus policées et les plus précieuses, raffinées, dont est riche la langue persane, à condition bien sûr, de la posséder à fond. Il quitta la pièce et faisant signe à un disciple du prophète, il voulut lui demander de lui procurer un taxi. A son propre étonnement, en ouvrant la bouche pour s’exprimer, il s’aperçut que ces merveilleuses et subites connaissances en persan avait complètement disparu !

    On n'est jamais aussi bien traduit que par soi-même 

    Ce phénomène n’est pas aussi extraordinaire qu’on serait tenté de le penser d’emblée. Bien des occidentaux ont en effet vécu des expériences à peu près semblables avec des gourous ou des yogis. Tous n’ont pas réussi à parler une langue inconnue et généralement complexe, mais, fréquemment, ils ont compris clairement, durant quelques instants privilégiés. Après des études poussées, on pense qu’ils se trouvaient alors dans un état de transe proche de celui auquel parviennent les grands médiums, et que leur esprit communiquait alors, en direct, avec celui de leurs interlocuteurs, sans passer par le truchement des mots. Mais par contre, les spécialistes de la parapsychologie expliquent beaucoup moins facilement qu’un médium arrive, comme Tudor Pole, à s’exprimer dans une langue inconnue de lui, de façon parfaite. Il n’a cependant pas été le seul et partage avec le Docteur et un certain nombre d’autres sujets exceptionnels dans l'Histoire ce don extraordinaire de parler ou d'écrire les langues étrangères sans les connaître, ce don que, précisément, les savants ont baptisé xenoglossie.

    Les cas célèbres

    Edgard Cayce, le fameux médium américain qui, sans être médecin, pouvait diagnostiquer de façon infaillible n’importe quelle maladie, pouvaient ainsi s’adresser à tous ses malades dans leur langue nationale, aussi peu usitée qu’elle fut sur le territoire des Etats-Unis. On cite aussi le cas d’un médium d’Amérique latine qui, ne connaissant que le portugais, parvenait cependant au cours de ces instants privilégiés de la communication à parler l’anglais ou l’italien. Et d'autres exemples récents existent. Alors à l'occasion de votre prochaine création de perso, pensez à miser sur un don au moins aussi crucial que l'ambidextrie : la xenoglossie !

     

     

    chantierdédérapage


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  • Au moment vous vous aurez entre les mains - si ce n'est déjà le cas - le huitième numéro du Mook Di6dent vous allez devenir - ou redevenir, ou rester - fan de SF ( http://site.di6dent.fr/?p=637 ) et parce que vous êtes avide d'aventure, vous en voudrez encore plus, nous le savons ! Voilà pourquoi le blog des Mondes (extraterrestres) en Chantier vous propose aujourd'hui une aventure spatiale en solo qui vous permettra de dire publiquement avec fierté : oui, je suis allé vers l'infini, et même un peu au-delà...

     

    Dans la galaxie Dissidente une étoile émet depuis quelque temps des radiations étonnantes. Les scientifiques de l’Empire Terrien pensent trouver là l’indice d’une explosion : un trou noir serait en formation au centre de cette galaxie ! Il semble que les habitants des planètes de ce système stellaire les aient désertées avant qu’elles ne soient devenues invivables, mais ils ont sans doute laissé derrière eux des indices, des traces de leurs études sur ce phénomène.

    La mission dont vous êtes chargé, si vous l’acceptez, consiste à vous rendre sur la planète Alpha, une des planètes de la galaxie dissidente, pour y recueillir les données que les ordinateurs ont, sans doute, probablement, enfin peut-être on verra bien, gardées dans leur mémoire. Ces connaissances seraient très précieuses aux scientifiques terriens… Bon voyage dans l’hyperespace !

     

     

    (1) vous approchez du système D. Déjà, la planète Alpha apparaît sur votre écran d’hypervision, quand soudain… (2).

     

    (2) Tous les clignotants s’allument ! Les systèmes d’alarme hurlent. Que faire ? Vous continuez quand même (25) ? Vous décidez de rebrousser chemin comme une petite lopette (30) ? Ou bien vous stoppez la navette le temps d’examiner ce qui ne va pas à son bord (10) ?

     

    (3) L’ordinateur se tait ! Votre raisonnement semble le troubler. Puis il dit « je suis conscient qu’il serait dramatique de perdre ces connaissances. C’est pourquoi j’ai transférer mes mémoires dans des dizaines de relais électro- aimantés qui parcourent l’espace à la recherche de vaisseaux qui pourraient les recueillir. N’en n’avez-vous pas rencontré un vous-même ? Si vous répondez oui (26). Si c’est non (7).

     

    (4) Votre voyage de retour se passe bien et le relais mémoire contient toutes les données dont les scientifiques de l’Empire terrien ont besoin. Yes, you did it ! La mission est un grand succès.

     

    (5) Vous répondez : « je suis en mission ici péni, plaimi, péri, enfin merde, bref que sont devenus les hommes qui vivaient sur cette planète ? » (27) ou bien : putain mais qui êtes-vous bande de débiles et que me voulez-vous ? » (8).

     

    (6) Un grand éclair blanc s’échappe du bloc, suivi d’une explosion. Vous êtes vaporisé.

     

    (7) « Ma programmation m’a donné une intelligence infaillible ! Posez-moi une question, n’importe laquelle, vous allez voir !  «En quelle année sortira le livre des secrets pour Esteren ? » « Ok, bon, pas celle-là ! Une autre ! Non, attendez, ne partez pas ! Vous dites que vous n’avez rencontré aucun de mes relais mémoire ? Ou vous mentez, ce que je ne peux supporter, où j’ai failli dans mes calculs, ce qui veut dire que j’ai bugué. Ces deux hypothèses sont également insupportables pour moi. Dans ces conditions, je préfère m’autodétruire… Rosebud, scrouitchhhhh (21).

     

    (8) L’ordinateur vous répond : je suis Cellular, chargé de la sécurité de la planète Alpha. Que venez-vous chercher ici, misérable terrien ? Vous répondez (13) ou bien vous lui demandez qu’il vous laisse repartir (11) ou encore vous dégainez votre laser pour ventiler à tout va ? (31).

     

    (9) Sur vos capteurs en réponse, ce message s’inscrit : «  Ami terriens, amis terriens, han han, bienvenue à bord, venez me rejoindre sans crainte ! Wizzzzz ! (28).

     

    (10) Après une vérification rapide, vous constatez que tout paraît normal à bord. Vous sortez dans l’espace pour examiner l’extérieur de votre engin (18), ou vous inverser la propulsion en poussant les moteurs à fond pour amorcer une surchauffe irréversible qui entrainera inéluctablement l’annihilation tôtâleuh de votre astronef afin de vous assurer que l’alien qui vient probablement de se glisser à  bord ne survivra pas (31) ou bien, ni comprenant rien, vous décidez d’abandonner (30), ou encore vous avancez vers Alpha en songeant que tout s’expliquera peut-être quand vous serez sur cette planète (25) ?

     

    (11) Vous hurlez : «  laissez-moi repartir, tas de ferraille rouillée, pourriture narrativiste ! » Devant votre détermination, Cellular cède brusquement et ouvre tous les sas de protection… Si vous avez votre casque (23), sinon (16).

     

    (12) Vous circulez dans le grand hall quand, soudain, vous entendez une voie qui prononce distinctement « Que venez-vous faire ici ? Vous répondez (5) ou vous cherchez d’abord à localiser l’origine de la voix (20) ou encore vous vous glissez discrètement derrière un gros container - attendez le temps que vous voulez puis (20) car tout vingt à point à qui sait attendre n'est-ce pas ?

     

    (13) « Je vais tout vous expliquer dit Cellular. Toutes les connaissances qui sont stockées dans mes mémoires peuvent être utiles aux scientifiques, c’est pourquoi je dois les garder soigneusement ». Vous répondez : « mais, si tu les gardes si soigneusement, elles ne serviront jamais à personne ! C’est quand même un petit peu paradoxal» (3) ou bien vous lui ordonnez simplement : « non mais ta gueule, à un moment ça va bien les conneries, ces connaissances vont me rendre ri… euh, elles doivent servir à tous les hommes, je suis un représentant de l’Empire Terrien, confie les moi ! » (14).

     

    (14) Si c’est la seconde fois que vous prononcez le mot homme (21), sinon (3).

     

    (15) Quand vous reprenez connaissance, votre engin ne vibre plus, il semble arrêté. Autour de vous règne un grand silence. Tous vos instruments de bord sont éteints. Vous essayez de sortir (28) ou bien vous tentez de faire démarrer les moteurs (29) ?

     

    (16) Dès que les sas sont ouverts, l’air est aspiré violemment vers l’extérieur. Sans votre casque, vous n’avez absolument aucune chance de vous en tirer ! Vous subissez une décompression explosive qui vous fait gicler les yeux des orbites, suivis de tous vos fluides corporels. Ce n’est pas sale, votre corps change…

     

    (17) Votre navette échappe à votre commandement. Elle semble guidée par une puissance inconnue. L’accélération est telle que vous perdez connaissance (15).

     

    (18) Relié à votre navette par un câble, vous pouvez en examiner la coque. Vous constatez la présence d’un curieux bloc surmonté d’une antenne. Vous le démontez facilement. Si vous le lâchez dans l’espace (19), si vous voulez l’emporter à l’intérieur de la navette pour l’examiner (24), si vous tentez de l’avaler (31).

     

    (19) Vous entrez dans votre navette et vous vous approchez d’Alpha, mais vous ne pouvez pas vous y poser car un champ de force très puissant vous en empêche. En effet, c’est le fameux jour où on met les cons en orbite : vous êtes satellisé ! Monde de merde.

     

    (20) Vous avancez vers le gros ordinateur dont les haut-parleurs sont visibles. Il répète : « Un petit clou, tu veux un petit clou ? (5).

     

    (21) L’ordinateur explose ! Cela déclenche un incendie qui embrase tous les robots. Vous vous précipitez pour rejoindre votre navette avant qu’il ne soit trop tard (29) !

     

    (22) Les capteurs du système central d’analyse entrent en action. Le verdict : « métal  inconnu, technologie hautement développée, aucun indice sur l’utilité possible de… » A ce moment, votre navette subit une violente accélération sans que vous puissiez la contrôler. Vous essayez de faire demi-tour (30), ou vous attachez votre ceinture quand vous sentez que vous êtes sur le point de vous évanouir (15) ?

     

    (23) Vous décollez rapidement et vous rejoignez l’hyper-espace le plus vite possible. Vous êtes sauvé, mais vous revenez sur terre sans avoir trouvé des renseignements que vous cherchez. Votre mission est un fiasco et vous êtes un gros looser.

     

    (24) Vous recommencez à éventrer l’antenne, mais le bloc central résiste à vos outils. Vous le faites examiner par l’ordinateur de bord (22), ou vous tapez dessus de toutes vos forces en hurlant comme un gros débile – de toute façon dans l’espace personne ne vous entendra (6) ?

     

    (25) Quand vous vous approchez de la planète Alpha, vos capteurs reçoivent ce message : « Bienvenue Terrien. Laissez-moi vous guider vers moi ». (17)

     

    (26) « Pendant votre évanouissement, les robots ont remplacé le relais mémoire sur votre engin. Ça vous fera 500 crédits galactiques et vous pouvez dire adieu à votre bonus. Remontez maintenant à votre bord et laissez-moi vous guider… Bon voyage ! (4)

     

    (27) Le grand ordinateur se met à fumer ! Ces signaux d’alarme clignotent furieusement, juste au moment où vous avez prononcé le mot « homme ». Vous le prononcez à nouveau pour vérifier votre hypothèse et voir si ça va vous péter à la gueule (21) ou bien vous demandez : « que me veux-tu, et ne t’avise pas de me répondre 42, sac à merde ! » (8).

     

    (28) Vous sortez de votre navette spatiale, revêtu de votre scaphandre. Vous vous apercevez que vous vous trouvez dans un vaste hall où s’agitent des robots. Apparemment, l’air y est respirable. Notez si vous retirez votre casque ou si vous le gardez puis (12). Ok, là je sais que vous n’avez rien noté et que vous vous dites « je le garde de toute façon, il est pas un peu fou lui ? »

     

    (29) Vous reprenez les commandes de votre navette et vous essayez de la faire décoller. Vous vous apercevez alors que vous êtes enfermé dans une sorte de vaste hall sans issue visible. Voulez-vous essayer de vous frayer un passage grâce à votre gros canon laser que vous ne sortez que pour les occasions spéciales ? (23) ou bien tentez-vous d’envoyer un message radio (9) ?

     

    (30) C’est décidé, vous préférez faire demi-tour ? Dommage, vous ne serez pas un héros spatial, mais en même temps ne dit-on pas « prudence est mère de sûreté » ?

     

    (31) non mais c’est con ça ! Faites autre chose pour voir ?


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  • Ô Ravages, ô désespoir... J'ai été plus souvent qu'à mon tour déçu ces trois ou quatre dernières années à la lecture du seul magazine français spécialisé dans la figurine de jeu...

     

     

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    Je suis cette publication fidèlement depuis le début, aussi suis-je fort marri de constater son évolution : la plupart du temps aucune vraie info, juste du publijournalisme, du contenu clef en main proposé par les éditeurs et aucune valeur ajoutée. Le joueur qui n'aurait que cette source d'information pourrait se sentir légitimement trahi en découvrant dans le numéro qui suit le dépôt de bilan du jeu dans lequel il a investi (alors qu'il était déjà évident pour les initiés qu'il allait s'arrêter). Ne riez pas, ils ont fait le coup plusieurs fois. "Jeu vais bien tout va bien" pourrait même être le nouveau slogan de Ravages...

    Du coup, on se prend à regarder d'un drôle d'oeil les jeux actuellement mis en valeur par le magazine. Quel sera le (ou les ?) prochain(s) sur la liste ? Dans lequel ne faut-il surtout pas se lancer ? Ou bien, subtile variante consumériste, pour lequel faut-il se retenir quelques temps d'investir puisque les figurines convoitées vont se retrouver illico presto sur Ludik Bazar pour un prix beaucoup plus raisonnable (le vrai prix en fait...) ?

    Vous le voyez, je suis dans une période de doute. Je crois qu'il manque un peu de pluralisme au niveau de la presse spécialisée dans le jeu de guerre avec figurines.

     

    Et le fait que le prochain Ravages soit désormais très en retard n'arrange guère les choses...

    Voici ce que dit leur comm' officielle :

     

    " Certains d'entre vous s'inquiètent du retard de parution de Ravage 75, et il était temps de vous donner des explications officielles. Ravage change d'éditeur, pour des raisons qui n'ont rien à voir avec le succès de la revue, qui au contraire fonctionne de mieux en mieux (nous avons notamment un nombre important d'abonnés, merci à vous tous). Ce changement amène des obstacles administratifs et juridiques qui ne sont pas complètement levés à ce jour, mais qui le seront très bi...entôt (vers le 7 juin a priori). Nous pensions que tout irait beaucoup plus vite, et nous attendions d'avoir la confirmation officielle pour pouvoir vous annoncer tout ça, mais les décisions prennent du temps, surtout au mois de mai (avec son lot de jours fériés).
    Si on ne peut pas encore annoncer quel sera le nouvel éditeur, nous pouvons néanmoins vous dire que l'équipe rédactionnelle ne change pas. Et même que Ravage 75 est entièrement prêt à être imprimé (et vous allez aimer les articles, les auteurs se sont surpassés !). Dès que tout sera réglé d'un point de vue juridique, Ravage pourra sortir très vite. Cette parution se fera au mois de juin. Pour les abonnés, pas d'inquiétude : l'abonnement est calculé en fonction du nombre de numéros à recevoir, pas selon une durée. Même si la sortie du numéro 75 a été décalée, les abonnés recevront quand même le nombre de numéros prévus.
    En attendant la parution prochaine, vous pouvez admirer la couverture de ce nouveau numéro. Merci à tous pour votre compréhension et votre soutien à Ravage."

     

    Dîtes monsieur Ravage, en même temps que d'éditeur, vous serait-il possible de changer de méthode en abandonnant la langue de bois pour revenir aux bons vieux fondamentaux qui ont fait votre succès des débuts ?

     

     

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