• Dindons & Dragons : la dégustation

    image_small2.jpg Après le célèbre « Porte / Monstre / Trésor », voici venir une autre triplette magique : « Carte / Aventurier / Brochette » dans un jeu de carte apéritif édité par La Haute Roche et distribué par Asmodée.

    « Viens poupoule, viens poupoule, viens… » (« Alors j’ai vu le troll prendre un objet pointu… » alternative version)

    Ah, qu’il est bon de se retrouver en famille au coin du feu au creux de l’hiver, et de découvrir quelques petits jeux apéritifs qui vont bien avec les cahouètes et le banyuls. Dindons & Dragons est un jeu de cartes apéritif pour les geeks rôlistes illustré par Didier Guiserix. Et ça déjà, en soi, c’est une curiosité. Non pas d’ailleurs que ce soit formidable d’un point de vue esthétique (j’ai toujours trouvé que Guiserix a un trait, comment dirais-je, anguleux et abrupt, qui n’est pas mal du tout pour des petites bédés en noir et blanc, des crapoux, ce genre-là, mais passe mal en couleur et pour les plus grandes tailles*), mais c’est une sorte de madeleine pour rôliste qui a un peu de bouteille, un nom magique qui fait remonter à la surface tous ces bons souvenirs des années en 4-20, quand Casus Belli était autre chose qu’un rappeur de troisième zone.

    Glou glou ?

    undefined Bon ok, c’était la séquence nostalgie, mais au-delà de ça, après la madeleine, c’est quoi le pitch ? Le principe est assez simple : c’est un jeu de mémoire et il faut arriver à placer devant soi (dans sa brochette) des cartes qui ont de la valeur (par exemple les aventuriers, surtout le genre qui est au goût de votre troll) en évitant celles qui n’en ont pas (par exemple les aubergistes et les dindons la plupart du temps). Au final on fait un décompte des points pour savoir qui a la meilleure brochette. Pour compliquer les choses des pouvoirs spéciaux sont associés à tel ou tel type de carte et permettent par exemple d’aller préempter une carte directement sur la table ou de la piquer dans une brochette adverse. Et pour mettre un peu d’action, le joueur dont c’est le tour va à chaque fois essayer de brouiller les cartes qu’il vient de retourner face cachée en se livrant à des passes de bonneteaux histoire d’égarer ses adversaires au moins autant que lui-même.

    Que la farce soit avec vous et Amen (ton fric)

    undefined Et qu’est-ce que ça vaut ? Ca ne se dit pas, c’est un cadeau ! Ah, pardon, oui, est-ce que c’est bien, c’est ça que vous voulez savoir. Pour être honnête ça ne casse pas quatre pattes à un dindon. Pour se faire une petite partie vite fait comme ça une fois tous les 36 du mois en prenant bien soin d’expliquer à tout le monde comment on décomptera les points histoire qu’ils puissent capter vite les stratégies compétitive plutôt que de faire n’importe quoi je ne dis pas, mais pour jouer régulièrement (outre que le bonneteau ça abime les cartes) franchement je ne crois pas. A moins d’être une bande de pauvres maniaques, ce qui n’est jamais complètement exclu.


    * : Attention, danger ! Avis non consensuel.

    En cas de besoin, l’adresse Wiki : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dindons_&_Dragons
    « La dégénérescence des sociétés : l'école de Crimes ?Néo-sov, un petit préfabriqué de background pour Cyberpunk (3.0 aussi ??) »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :