• Terra Incognita : sur des terres moins ignorées...

    Pays-Fabuleux_petit-copie-2.jpg Je sais ce que vous vous dîtes : ce type prend un temps fou à relire des vieux suppléments Cyberpunk dont tout le monde se rebat et à prétendre faire des recherches documentaires pour un projet de jeu post-cyber dont on ne verra jamais le début de la première page. Et tout ça, juste pour nous faire oublier qu'il est sensé bosser plus sérieusement sur un jeu nommé Terra Incognita qui doit offrir la possibilité de vivre des aventures à la Gulliver dans un 18ème siècle uchronique.

    Et là, je dis que vous êtes injustes.

    En fait, Terra Incognita a rarement avancé autant que ces dernières semaines. Le plan de travail est à peu près respecté pour la première fois depuis... euh... depuis toujours en fait. Une centaine de pages de texte brut viennent de rejoindre leurs petites copines que je tenais au chaud depuis un bon moment déjà. Il y a désormais une vraie dynamique d'écriture et on peut espérer avoir enfin des trucs lisibles et jouables pour dans... euh... pour dans bientôt. N'en rajoutons pas trop, quand même. En effet, selon une règle universellement vérifiable, moins on parle d'un projet sur un blog ou forum, plus il avance vraiment. Et inversement.

    Donc, oui, bien vu, lecteur perspicace : TAZ n'avance pas du tout ;-! Et Terra Incognita risque de suivre aussi si je continue à en parler ? Encore bien vu !

    Bon, petit bilan. Qu'est-ce qu'on a désormais sur ce bon vieux HD ? Le moteur de jeu, oki. Vous me direz, c'est bien le moindre tout de même. Surtout que le jeu n'a aucune vélléité à créer un système génial et novateur. Ceci dit, trouver le bon moteur pour le bon gameplay, ça n'a rien d'évident du tout. C'est même un des grands plaisirs de faire son propre jeu de rôles : faire des choix. Tiens, je posterai bientôt un ou deux articles (euh ? ... non, rien) sur le gamedesign comme on dit pour faire genre je réfléchis. Le système de combat, c'est fait aussi. Qui a dit "ça a même du être fait en premier" ? Non, mais, ho. Les 12 archétypes (je vous ai déjà dit que j'aimais bien les bons vieux systèmes d'archétypes ou bien ?) choisis et définis. Les règles de création de persos itou. Des règles annexes en veux-tu en voilà. Enfin, c'est pas Rolemaster non plus ; chaque règle est surtout l'occasion d'aborder un des traits saillants de l'univers : Picaresque, Sérendipité, Coteries, ce genre de choses.

    Ces dernières semaines, j'ai attaqué enfin l'escalade de l'Everest par la face Nord sans les mains. En effet, avec le sieur David on avait convenu qu'il serait bien cool que chaque archétype possède ses propres Prodiges afin de bien les singulariser et surtout les lier à l'ambiance "voyages extraordianires" qui est celle du jeu. Ouééé, ça, c'était une idée qu'elle était bonne. 12 archétypes, 4 niveaux de Prodiges progressifs = 48 Prodiges à imaginer, décrire et, surtout, à traduire en termes de règles. La fête. Quand je pense qu'au début, j'avais prévu 20 archétypes... Bon, désormais, ça, c'est fait. Et, en toute immodestie, j'en suis plutôt content. Si je devais être joueur, je crois que j'aurais même du mal à choisir mon archétype.

    Ah oué, c'est vrai : faut aussi du background dans un jeu de rôles. Mince. Je me suis enfin décidé à faire de l'air dans mes dizaines de pages manuscrites sur le sujet et à mettre tout ça en forme lisible. Une présentation synthétique en 4 pages, un glossaire, une chronologie assez détaillée (c'est quand même une uchronie) et un récit d'environ 25 pages de l'arrière-plan uchronique. Done ! On y ajoute l'essentiel : 2 gros scénarios de plus de 50 pages chacun qui sont dans la boîte depuis quelques temps déjà.

    Qu'est-ce qui nous manque alors ? Niveau background, il y a un peu de boulot pour présenter l'univers au temps présent, c'est-à-dire au moment (en 1720) où les PJs entrent en jeu. Les notes sont là, le plan de travail aussi : faut juste s'y mettre. Niveau règles, c'est surtout du "listing" qui reste à faire. Certaines "listes" (intrigues personnelles, armes, équipement...) sont commencées mais doivent être laborieusement complétées et équilibrées. Il faut aussi faire du polissage en relisant, débugant... bref, y a du taf quand même.

    En parallèle, je m'amuse à bricoler un peu mon stock d'images en tous genres collectées sur le sujet au fil de mes pérégrinations documentaires. Je vous ai mis un de ces collages en illu de l'article. Oki, oki, ça casse pas trois pattes à un canard et c'est limite si on ne voit pas la colle faire des pâtés entre les calques. Eho, n'est pas Jee qui veut non plus.  Outre le plasir personnel que j'y prends, le photomontage est un exercice qui me semble très utile pour aider à définir le rendu de l'univers du jeu. En toute modestie, c'est le principal objectif que je donne à ces bricolages.

    Allez, j'y retourne. Si vous m'avez bien compris, si vous n'avez plus trop de nouvelles de ce projet dans les 2/3 mois à venir, c'est du tout bon ;-!

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