• Après vous avoir parlé d’une impressionnante somme d’un auteur américain autour du sujet de Terra Incognita (The baroque cycle… pour les infidèles au poste)… mais que je n’avais pas encore lu, je vais vous parler d’une impressionnante somme d’un auteur américain autour du sujet de Terra Incognita… mais que j’ai lu cette fois-ci ! De plus en plus fort.

    Bon, en fait, je n’en ai lu que deux tomes. Il faut dire que le cycle dont je vais vous entretenir, L’âge de la déraison de Gregory Keyes, n’est pas une trilogie, non, madame, c’est une tétralogie (4 volumes pour ceux qui préfèrent les noms non-pédants). Mais où s’arrêteront-ils ces américains, où s’arrêteront-ils ?!

    En ce qui me concerne, 2 sur 4, 50 % de « read ratio », ça me suffit, je n’ai pas tant que ça de temps à perdre non plus…

    Le petit Gregory est donc un assez jeune auteur de SF américain qui après deux romans plutôt dans le style de la fantasy (pas lu…) s'est imposé avec, donc, L'Age de la déraison, sa tétralogie évoquant un XVIIIe siècle parallèle (limite perpendiculaire même…) constitué de Les Démons du roi-soleil (Grand prix de l'Imaginaire 2002), L'Algèbre des anges, L'Empire de la déraison et enfin Les Ombres de Dieu. Pour les curieux fauchés et malgré les jolies couvertures des éditions actuelles, attendez encore quelques jours : le cycle va être dispo en poche chez Pocket SF courant Mars 2007.

    Bon, vous commencez à me cerner : Roi-Soleil, 18ème siècle parallèle, jolies couvertures avec photomontage… paf, ni une, ni deux, j’achète et je phagocyte pour le contexte de Terra Incognita.

    Oui. Mais en fait, non.

    Le fait que j’ai arrêté les frais au deuxième volume est certes l’indication que je ne suis pas garçon à me décourager si vite mais faut pas abuser quand même. Bref, je me suis bien fait chier à la lecture de cette moitié de tétralogie. Disons le tout de suite, malgré quelques prometteuses pistes, malgré Louis XIV, Newton et les autres, l’ambiance de ce bouquin s’éloigne à des lieues de celle que je souhaite donner au monde de Terra Incognita.

    Comme moi, vous ne trouviez pas La lune et le Roi-Soleil de Vonda McIntyre assez fantastique et uchronique ? Comme certains lecteurs, vous trouvez le Baroque Cycle de Stephenson trop bavard et pas assez concentré sur l’action ? En lisant L’âge de la déraison, vous allez vous en prendre plein la gueule : les bateaux volent, les villes explosent (siii !), y a des démons partout, pis des anges aussi pour faire bonne mesure…

    D’aucuns pourront y trouver leur compte de rebondissements et d’action (encore que, franchement…) mais dans l’optique « je lis avec un surligneur pour piller des idées », c’est sec. On s’éloigne tant et tant de l’Histoire qu’à la fin on se demande bien pourquoi Keyes n’a pas plutôt créé un monde de fantasy original aux décors et à l’ambiance seulement inspirée d'assez loin par notre Histoire moderne ou, plutôt, par nos récits de cape et d’épée.

    Pour moi, la déception vient surtout du fait que, justement, tout part pour faire de ce récit une belle uchronie fantastique. Un des points de départ est la double face de l’illustre Newton dont on sait qu’il est à la fois le père de notre science moderne et un des derniers alchimistes qui croyait réellement à cette « science ». Mais, dans ce cycle, le personnage devient vite une sorte de Gandalf dépressif sans lien avec le personnage réel. De même, Keyes s’amuse à introduire des machines de SF dans son 18ème siècle : machine à communiquer façon TSF, bateaux volants… mais il omet alors de faire de son univers une uchronie. Comment est-il possible que le Tsar de Russie puisse aligner une flotte de centaines de bateaux de guerre volants et que, dans le même temps, ces formidables inventions n’aient pas été utilisées pour les communications, les échanges commerciaux, l’agrément des grands nobles… ? Keyes n’a retenu que l’aspect amusant pour l’action (poursuites, combat…) de ces inventions et pas du tout leur aspect uchronique.

    On pourrait dire alors : « mais tout ça est très bien pour un jeu de rôles justement ! ». Je ne suis pas d’accord. Tout simplement parce qu’on n’y croit pas une seconde. Où est dans ce récit le plaisir de l’Histoire si celle-ci est déformée à ce point ? Contrairement au Baroque Cycle (enfin, d’après ce que j’en sais…), l’innovation scientifique et technologique n’y est pas plausible et l’imaginaire de référence n’a rien d‘authentique non plus.

    Ce décor en carton pâte fait un peu penser à celui du jdr 7th Sea … et encore ! On serait plutôt dans une sorte de version super-héros très américanisée de nos récits de cape et d’épée.

    Un peu comme si Jean Marais se faisait casser la gueule par les 4 Fantastiques, vous voyez ?




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  • Alors qu'on est plusieurs à se trouver minables, suite à l'article de David, d'aller systématiquement tirer la langue comme des chiens assoiffés devant des rayonnages de magazines désespérément vides de jdr... tatata ! ... il semble bien que l'espoir soit à nouveau à l'ordre du jour.

    Siiiiiii ! Bon, chat échaudé tout ça, hein ? Mais quand on veut croire, tout est possible comme disait en son temps le philosophe Fox Mulder.

    Donc voilà : d'après Raphaël, le big boss de Black Book, qui s'est gentiment exprimé sur plusieurs forums rôlistes malgré le nombre de râleurs anormalement élevé qui s'y trouve, il semble que l'on puisse à nouveau aller baver devant les rayonnages de nos maisons de la presse avec, cette fois-ci, un réel espoir d'y trouver une belle surprise dans les prochains jours (ou semaines...).

    Personnellement, cela me fait tout frétiller d'impatience, signe supplémentaire d'un vrai manque. En plus, des deux magazines morts-vivants, c'est mon préféré des deux, Black Box donc, qui semble parti pour survivre. Et puis, on nous promet toujours un numéro énorme (148 pages pour le même prix) afin de compenser le gros décalage d'actualité. Chouette et re-chouette !

    Evidemment, passée cette minute d'excitation adolescente, il faut aussi examiner les chiffres fournis par Raphaël avec lucidité. Les deux premiers numéros de Black Box se sont écoulés à moins de 5 000 exemplaires. Le seuil de rentabilité pour qu'un magazine tourne tout seul, et puisse payer ses salariés, c'est... 20 000. Gargl.

    Vous allez me dire : oui mais avec la fin de Casus, BB va se goinfrer sur le cadavre et atteindre son seuil. Mouaif. Il paraît que le dernier Casus s'est vendu à... 2500 exemplaires. Alors, si on enlève ceux qui sont fidèles à Casus jusqu'à la mort, ceux qui sont définitivement dégoûtés du jdr et ceux qui, comme moi ou David, achetaient de toute façon les deux... le surplus de ventes risque d'être plus que réduit.

    A moins d'une prise de conscience des rôlistes sur l'état de leur hobby et sur la nécessité de soutenir l'effort de guerre, le seuil sera plus que difficile à atteindre.

    En attendant, même si ça doit être un chant du cygne, que celui-ci soit beau et, surtout, qu'on en profite au maximum. Avant de se mettre à Ping Pong magazine.


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  • Les mauvaises langues vont dire que je fais mon fainéant mais, à défaut d'article original sur Mondes en Chantier, je peux au moins vous conseiller d'aller faire un tour sur le forum Casus NO. Un des gars y a posé une question sur les jeux de rôles que l'on peut conseiller pour jouer dans un style ou un cadre de cape et d'épée.

    Et là, paf ! Xaramis, le célébrissime forumiste mousquetaire passait par là et nous pond un article quasi définitif sur la question.

    C'est là que ça se passe :
    http://www.pandapirate.net/casus/

    Moi, en tout cas, j'ai copié/collé tout ça sur mon disque dur pour le sauvegarder. Dans mon traitement de texte, ça fait quand même ses 4 pages A4 avec la liste des jdr dans le style plus les commentaires éclairés de Xaramis pour chacun et d'autres considérations plus générales sur ce style de jeu.

    Merci, Xaramis !

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  • Le numéro 39 de la nouvelle série de Casus Belli était le dernier, et c’est fort logiquement que le numéro 40 ne lui a pas succédé à sa place habituelle sur le linéaire de votre libraire ou buraliste habituel. Je ne sais pas si vous ça vous en touche une sans faire bouger l’autre, mais moi j’ai beau essayer de regarder ailleurs en passant devant ce magazine qui n’est pas là, rien à faire, le manque est là.

    Alors oui, je sais, il y en a encore qui vont dire bon, un article de plus pour nous briser le moral au niveau des genoux, une lamentation supplémentaire sur le bon temps qu’est mort et qui reviendra, tout ça…

    Pourtant c’est plus grave qu’un vieux coup de nostalgie, notre jeunesse qui fout le camp, c’est le Calgon madame Denis ! Plus de Casus, puisque c’était le dernier vrai magazine pro de JdRs, ça veut dire plus de support de presse pour les nouveautés JdRs, ça veut dire que des jeux aussi méritants et importants que Maléfices ou Crimes (…« restez à l’écoute, les critiques arrivent sur Mondes en Chantier »…) sortent dans le brouillard (ce qui va bien avec l’ambiance mais moins bien avec le chiffre de ventes) avec comme seul relais les sites Internet (on va bien voir en test réel si ça suffit, je doute) et comme seul espoir que les étagères des (rares) boutiques où ils sont présents suffisent à supporter toutes leurs qualités.

    Alors, avant de changer de musique et que notre loisir se casse définitivement la figure dans les escalier, une dernière marche funèbre : (tous avec moi les gars) « reviens Guiserix reviens, et ben pourquoi, parce que Casus il a besoin de toi ! »

    Ou de n’importe quelle bonne volonté d’ailleurs, mais faut faire quelque chose là, il y a urgence. Brasser de l’air sur les forums c’est bien, mais il y a une vie en dehors du Net ! Et je vous dis ça sur un blog.

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  • « N’allez pas à Cadwallon ou vous mourrez ! » Cet adage est bien connu de tous les aventuriers qui arpentent le continent dans les coulisses du Rag’narok. Et pourtant, chacun rêve de parcourir la ville la plus célèbre d’Aarklash, d’en percer le secret. Ou plutôt les secrets…<o:p></o:p>

    Quel rythme soutenu ! Même le chroniqueur se fait lâcher : voici déjà 2 mois que le volume 2 de la série Secrets – qui, à terme, devrait en compter 3 – est disponible dans toutes les bonnes boulangeries. Comme il se doit, en amateur de jeux de rôles et de figurines, voire de jeux de rôles avec des figurines, je l’avais mis sous le sapin. Je l’ai dévoré encore plus vite que la dinde aux marrons, car sa lecture est très agréable (le niveau monte, c’est de mieux en mieux en ce qui concerne le style et la cohérence de l’ensemble, bravo, je retrouve le plaisir de mes lectures d’adolescent avec Laelith), mais comme pour la dinde, il m’a fallu un certain temps pour le digérer et ce n’est qu’aujourd’hui que je viens vous régurgiter tout ça.

    Secrets, épisode 2<o:p></o:p>

    Vous connaissez la loi qui veut que les suites soient souvent moins bonnes que l’ouverture d’un triptyque. Je dirais que sur ce coup là on n’est ni mieux ni moins bien, on reste sur du tout bon, mais différent. Oui, du tout bon, j’assume. Probablement la plus belle gamme en Médiéval-Fantastique depuis des lustres. Une des principales critiques que l’on a entendues sur le tome 1 c’était le peu de cohérence de l’ensemble et le peu d’utilité supposée de certaines choses. A une autre époque on aurait dit qu’il s’agissait d’un compendium, ça aurait impliqué la même composition, mais tout le monde aurait été content. Autre temps, autre morse comme on dit sur la banquise, passons, et penchons nous donc sur le contenu du 2.

    Ca commence par une très belle couverture cartonnée signée Paul Bonner comme toutes celles de la série jusqu’à présent. On y voit une espèce de nain démoniaque au teint bleuâtre (celui qui dit un schtroumf sort) avec un coupe-coupe et une armure toute rouillée monté sur la tête massive de quelque statue décapitée. Seul bémol, elle n’est pas inédite.

    Ca se poursuit en ce qui concerne les illustration par du Gary Chalk (Gary Chalk is not dead) toujours aussi efficace, du Nicolas Fructus, du Edouard Guiton, du Paolo Parente, du Florent Maudoux, que du bon, une grande équipe, c’est d’un très haut niveau, ça réjouit les yeux en couleur comme en noir et blanc, personne n’avait fait aussi bien depuis la deuxième édition de Rêve de Dragon. Une idée comme ça en passant, les gars de Rackham, voyez donc si R. Barthélemy ne serait pas libre entre deux BD, ça pourrait être énorme.


    Portes, clefs, serrures…<o:p></o:p>

    En ce qui concerne les textes, trois parties au programme : les Clefs, les Têtes (ou heurtoirs ?) et les Portes.

    Passe Partout, les clefs s’il te plaît !<o:p></o:p>

    Les Clefs : à part une petite précision sur les demi elfes très attendue par les trolls qui ne disposent que d’une demi pomme, la structure est itératives sur 67 pages. Le trousseau est fourni : à chacun des onze quartiers ses secrets, avec à chaque fois les intrigues et leurs protagonistes, les secrets de famille avec souvent du beau linge sale, et une déclaration de politique générale. Peut-être un peu lassant à lire tout à la suite mais très pratique par la suite pour préparer un scénar’ et se remettre en tête le contexte d’un quartier.

     V.I.Pnjs<o:p></o:p>

    Les Têtes : chapitre à peine plus court (62 pages) où il s’agit ici de remettre une dose de contacts (plus de quarante quand même !) et autres figures (ou grosses têtes, ou grands méchants PNJs) de la ville à celles qui existaient déjà. Du bon et du moins bon parmi celles-ci, mais plutôt du bon.

    Basculez-les dans la dimension parallèle !<o:p></o:p>

    Les Portes : magiques, elles s’ouvrent sur des ailleurs qui ne sont pas d’ici, des royaumes qui ne sont pas de ce monde. Basculez-les dans la dimension parallèle comme disait l’autre ! Mais pas de gars en pyjama avec un casque de moto ici, il s’agit des royaumes élémentaires qui sont les reflets dont le mélange compose l’alchimie de la citée. A noter que cette troisième partie est la plus courte des trois puisque les quelques (trop courtes malheureusement) indications qui nous sont proposées sur ces royaumes tiennent en 6 pages. Espérons que ce ne soit qu’un avant goût !

    Rejoignez les rangs de ceux qui savent !<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Que dire de plus ? Qu’il vous en coûtera 34€90, ce qui est un peu plus que pour le volume 1, et ce qui commence à faire, c’est certain. Ce qui nous amène d’ailleurs à une polémique qui fait rage sur le forum de Rackham : le jeu avec figurine doit-il être réservé aux riches, comme la politique des prix de ce fabriquant le laisserait penser (après celle de GW à qui on le reproche depuis longtemps) ? Et du coup, le JdR aussi serait-il en train de devenir un luxe ? Vaste question ! Toujours est-il que le fait qu’ils soient conçus, édités et distribués par une société qui a une surface financière conséquente, avec la possibilité de réunir une équipe de pros pleine de talents pour un rythme de sorties soutenu et une mise en place importante permet de disposer rapidement d’une gamme de qualité qui pourra attirer un large public, et donc de nouvelles joueuses et de nouveaux joueurs (et oui ! il y a un peu plus de joueuses de figurines que de joueuses de JdR en proportion. Ca vous en bouche un coin hein ?), faisant vivre notre passion. Et cela vaut sans doute bien une rançon.<o:p></o:p>


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  • Alors que je surfais sans but précis sur différents sites et blogs rôlistes pour faire ma petite collecte d’infos habituelle sur le PLF, voilà t’y pas que je tombe, sur le blog de Hugin & Munin,  sur la couverture du bouquin qu’un des deux Hu-Mu (je ne sais plus si c’est Cédric ou Philippe, pardonnez-moi, je sais, c’est moche…) est en train de lire. Je me dis d’abord : « Tiens, un bouquin de Neal Stephenson ? J’ai pas trop aimé Le samouraï virtuel et L’âge de diamant… voilà donc un bouquin que je ne lirai pas. » Et puis je vois le sous-titre, « The baroque cycle ». Ah ? quoitèsse ? Je veux que Terra Incognita soit un jeu à l’ambiance baroque alors dans le plus grand des hasards, je me lance à la pêche aux infos.

    Il semble donc qu’à l'issue de près de 10 ans de travail préparatoire le « Cycle Baroque » soit le monument de Neal Stephenson, un auteur habituellement catalogué « post-cyberpunk » : ce monument est constitué de 8 livres regroupés dans l’édition US en trois volumes d’environ 1000 pages chacun ne formant qu'une seule et même histoire et nous plongeant dans le bouillonnement intellectuel et scientifique qui a secoué l'Europe (avec quelques passages dans des contrées lointaines et exotiques) de 1650 et 1720.

    Le roman est conçu comme la « suite » du Cryptonomicon, un des best-sellers de l’auteur. Dans le style, rétro-science, l’auteur nous entraîne dans l’exploration des multiples innovations scientifiques et techniques de l’époque, le tout baigné de l’étrange contexte alchimiste dont on sait que le plus grand savant de l’époque, Newton, était aussi un fervent adepte.

    Le roman reste néanmoins en marge des grands événements scientifiques et politiques du siècle, attaché aux destins de trois personnages fictifs, Daniel Waterhouse, Jack Shaftoe, et Eliza. Un savant, un soldat de fortune, et une femme fascinante. Leurs aventures les amènent de Vienne à Versailles en passant par La Haye et le Saint Empire, le tout dans un style volontiers picaresque.

    Ouh, pitin… 1650 à 1720 ?? baroque ?? picaresque ?? contrées lointaines et exotiques ?? alchimie ?? Newton ?? Raaaaah, Neal, sort de ce corps !! C’est Terra Incognita, le roman ou quoi ce truc ? Et en plus, n’aimant pas spécialement ce que j’ai pu lire de Stephenson, je ne suivais pas du tout les sorties de cet auteur et je n’en ai donc jamais entendu parler alors que c’est sorti en 2004 quand même. Autant dire que je suis à la fois très en colère d’avoir laissé passer cette info depuis presque 3 ans et en même temps super excité à l’idée de pouvoir lire cette œuvre que j’espère bien phagocyter au maximum.

    Ah mince. J’oubliais juste un détail. Mon niveau d’anglais est, disons, scolaire mais plutôt scolaire fond de classe pas trop loin du radiateur, vous voyez ? Donc : me taper environ 3000 pages dans la langue de Newton et de Paris Hilton (si, si, c’est la même…), ça va juste pas être possible. Beeuuuuh, c’est pas possible de passer à côté d’une telle mine d’inspiration pour Terra Incognita. Vite, messieurs les éditeurs, une traduction !!!! Sur ce point, il semble que le titre ait été acheté par Denoël pour sa collection de SF, « Lunes d’encre » et qu’un début de traduction ait été commandé en guise de test. Ceci dit, l’éditeur se tâte et hésite à sortir 3000 pages comme ça, sans être certain du succès. Alors, franchement, je croise les doigts et j’espère que la tradu va sortir quand même. Et assez rapidement si possible. Siouplait, siouplait…

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