• Les règles de combat spatial de Empire Galactique vous prennent la tête ?

    Vous n'avez jamais pu vraiment cerner le Triche-Lumière et ses bizarreries ?

    Vous en avez marre que votre Prêtre (et ses  oatemille pouvoirs PSI) ressemble à un vulgaire Jedi ?

    Très bien. Aérez-vous la tête en jouant à Star Drakkar, le jeu rigolo des vikings de l'espaaaaace !

    Plus d'excuse en effet pour ne pas jouer à ce jeu de Eric Nieudan paru en PDF. A l'occasion de l'anniversaire du jeu, Eric nous le propose gratuitement au téléchargement à cette adresse :
    http://vds77.sivit.org/kub3/docs/star_drakkar.html

    Au pire, pour tous les MJ n'ayant pas 3 ou 4 David autour de leur table pour jouer des vikings de l'espace, vous pourrez toujours vous bidonner en lisant le PDF et en z'yeutant les illus.

    Merci, Eric et bon anniversaire les vikings ! Ah, dernière minute ? David voulait aussi souhaiter un bon anniversaire aux Vikings :


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  • Bon bah ouaiiis, OK, comme vous aviez pu le lire dans mon dernier message, Mondes en Chantier a été possédé. Une odieuse conspiration de désinformation étendant ses tentacules (un indice ?) jusqu'aux plus hautes synergies du monde gallo-ludique nous conduit à nous prosterner devant vous et à vous demander grâce : oups, la couvrante de Maléfices III présentée en ultra-scoop il y a quelques mois n'est finalement pas la version retenue...

    La "vraie" couverture est présentée ci-contre. Certes, il ya quand même un air de famille avec le modèle que nous vous avions présenté mais, bon, bah, désolé quoi...

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  • Bon, alors, le Salon du Jeu s’est tenu sur Paris ce week end. Quelles nouvelles de quelques dossiers suivis de près par Mondes en Chantier ?

    Tout d’abord, nous allons dresser le bilan des jeux historique fantastique 1900… sujet qui nous tiens tout particulièrement à cœur. Rappelez-vous : nous devions bénéficier à cette rentrée 2006 de pas moins de 4 (oui : 4 !) jeux de création francophone sur ce même thème. Une vrai hype chapeau melon et Panhard-Levassor !!

    Bon, plus lucidement, avec les aléas propres à l’édition et plus particulièrement à l’édition de jeux de rôle en France, on pouvait se douter que la situation ne serait pas aussi… euh… embouteillée.

    Petit tour d’horizon :

    -         Vainqueur par KO, j’ai nommé… Crimes ! Raisonnement implacable : c’est le seul à être finalement sorti et donc dispo au SDJ (et bien sûr, chez les souscripteurs… dans pas longtemps). La communication des auteurs reste excellente et on a donc tout un tas d’informations, notamment des images de l’intérieur du bouquin (voir illu ci-contre). Bon, je n’irai pas par 4 chemins : c’est magnifique. Des esprits chagrins regretteront une mise en page qui en fait parfois des tonnes et qui fatigue leurs petits yeux fatigués mais ça donne quand même bien envie de se plonger dans le texte et l'ambiance. Pour le contenu, on réserve notre jugement… mais on a hâte de lire tout ça. Miam ! Dans la foulée, les souscripteurs auront aussi leur premier supplément : Les notes de Carter, un recueil de fac similés qui semblent décidément indissociables de l’ambiance 1900. On espère déjà de futurs suppléments, peut-être un guide du Paris 1900, sans doute des scénarios aussi aptes à rendre l’ambiance oppressante propre à l’univers du jeu.

    -         Et le grand ancien alors ? J’ai nommé bien sûr Maléfices… Un scoop : les Editions Du Club Pythagore co-mmu-ni-quent. Non ? Siiii. Donc, le jeu est maintenant annoncé pour Décembre. De cette année (gag facile mais bon…). Pour le moment, pas de précisions officielles sur les raisons du report de bientôt presque un an du jeu. Au SDJ, il y a avait de la démo assurée par Daniel et Fabien mais impossible de dire si les scénarios joués se retrouveraient dans le livre de base ou pas. J’ajoute que, dans une conspiration sans nom pour nous ridiculiser publiquement, il n’est pas impossible que la couverture montrée dans les Mondes en Chantier il y a quelques mois… ne soit finalement pas celle retenue. Hmmppff.

    -         Ensuite, Les Héritiers, le jeu avec les fées 1900 (oui, je schématise). Là aussi, du nouveau grâce notamment à leur site http://www.les-heritiers.info/ qui offre quelques infos supplémentaires (pas impossible que je rédige une brève sur ce site dans quelques jours si on ne me retient pas d’ici là ;- !). Là aussi, on se dirige vers une sortie chez Ubik pour le mois de Décembre ou tout début 2007.

    -         Enfin, HEX, de chez les Mammouths du Québec. Bon, là, rien d’officiel alors que le jeu devait sortir le mois prochain. Bref, ça ne sent pas très bon de ce côté là… HEX sera peut-être la première victime de la concurrence acharnée sur la micro-niche en question.

    La suite dès qu'on a (enfin !) accès à du contenu...


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  • Bon, c’est la rentrée, faut marquer le coup ! Donc, hop, une petite mise à jour du site dédié à Empire Galactique.

    Au programme, deux choses :

    -    un édito signé du plus célèbre éditorialiste de la SF française… Gérard Klein bien évidemment ! Le grand homme a eu la gentillesse de nous faire parvenir son récit « de l’intérieur » de l’aventure éditoriale du jeu. Je vous laisse la surprise de la lecture mais, vous verrez, c’est plutôt éclairant sur les errances éditoriales entre la 1ère édition, la 2ème et les Encyclopédies Galactiques. Egalement, vous pourrez rêver devant les chiffres de vente qui ont fait pleurer Robert Laffont à l’époque et qui feraient fantasmer le moindre éditeur de jdr d’aujourd’hui…

    -       et puis, j’ai un peu honte mais bon… voici, enfin !, le deuxième extrait de l’Encyclopédie Galactique !! Ce tome II, intitulé « Espace & Triche-Lumière », propose en une grosse vingtaine de pages un tour d’horizon de l’environnement spatial de l’Empire Galactique. Surtout, comme on s’en doute, il contient la description du formidable Triche-Lumière, idée novatrice développée par Pierre Zaplotny.

    Pour les puristes, petites remarques : pour des raisons d’équilibre entre les tomes et de logique d’utilisation, ce tome contient plus de modifications que le précédent par rapport à l’original. Ainsi, le chapitre « Autres réalités de la vie dans l’espace » a-t-il été changé de place. J’ai également ajouté un extrait de l’Encyclopédie n°2 : les nouvelles compétences nécessaires à la navigation spatiale. Cela permettra d’utiliser ces règles… sans avoir à attendre un temps… euh… certain ;-)

    A ce propos, je mets sans tarder la suite en chantier en espérant mieux tenir le rythme. Ce tome III s’appellera « Varlet & Lehouine » et contiendra donc les règles de construction de vaisseaux spatiaux et les règles de combat spatial qui permettent de vaporiser dans l’Espace tout ce beau petit matériel. Patience, donc…

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  • Le système de création de perso : Une fois n'est pas coutume, celui de NP2 est bien meilleur que celui de NP. Ca valait vraiment le coup de le revoir de fond en comble. Je l'ai lu en premier et je me suis dit ça c'est vraiment un super bon système de création de perso, qui leur donne de la profondeur, qui génère de vraies relations avec les PNJ, qui… . Et puis j'ai lu celui de Cadwallon et je l'ai trouvé encore meilleur. Pas immédiatement, parce que pour moi, le gros handicap de Rackham, ça reste toujours la lisibilité de tous les symboles utilisés, le fouillis de l’ensemble et le style pas très clair. Mais bon, disons à la 2ème lecture, ça commence à rentrer et on commence à envisager tout ce qu’il peut permettre pour donner de la profondeur aux personnages comme aux pnj. Impressionnant. Il faut donc faire appel à la photo finish, mais il me semble que Cad s'impose sur le fil.

    Le système de combat : la principale chose qu'il faut bien avoir à l'esprit à ce sujet, c'est que les deux systèmes n'ont pas du tout été créés dans la même perspective. Il ne serait donc pas très cohérent de comparer les carottes et les patates (mais c'est quand même bien ce que je vais faire) en disant qu'aujourd'hui c'est le système de Cad qui s'impose sur celui de la nouvelle mouture de NP. Celui de NP première version était bien dans la ligne du genre de règles du début des années 90 privilégiant le fun et la jouabilité plutôt que le simulationnisme, et c’était vraiment un système très fluide (pour ceux qui ont raté le premier épisode, à base de pourcentages mais, dans un soucis de simplicité, par paquets de 5 %, donc au D20, le D qui roule bien). En plus le système gérant l’initiative était simple et efficace, ce qui permettait de bien rendre l’ambiance des furieuses mêlées mais sans ralentir le jeu. NP2 a changé ça, et franchement c’était une mauvaise idée. Le nouveau est juste moins bien. Mais pour autant, du point de vu du rôliste, on ne peut pas dire que celui de Cadwallon soit meilleur, non pas qu’il soit mauvais (il est très bien foutu, bien testé et rodé) mais il est définitivement fait pour le jeu avec figurines, et c’est à mon avis le seul truc vraiment peu compatible avec une utilisation 100% jdr de ce jeu. Ce qui fait qu’on peut dire que sur ce coup là NP2 n’est pas battu par Cad, il se bat tout seul.

    Les illustrations intérieures : voilà bien un point sur lequel il n'y a pas photo. Celles de NP2 sont disparates et vont du franchement nul à pas mal pour un début, mais jamais mieux que ça. Il y en a même une ou deux qui font carrément pitié, et à tout prendre je préférais largement celles de la version précédente, avec un dessinateur au style certes particulier, mais finalement pas si mal. Celles de Cad sont, à très peu de choses près, quasiment toutes très bien voire excellentes. J'ai un penchant personnel pour celles de qui me rappellent les marquantes illustrations de la série des loup solitaire en livre dont vous êtes le héros (l'effet Madeleine de Proust). Seul bémol, on aurait effectivement pu souhaiter, comme me l'a fait remarquer mon frangin, plus de cohérence graphique justement. Mais bon, c'est du pinaillage. Donc Cad, à des années lumière devant NP.

    Le(s) scénario(s) d'introduction : En ce qui concerne Cad, il n'en propose pas, et rien non plus dans les Cry Havoc, pour des raisons pas bien claires que les concepteurs justifient en gros par «  oui mais alors bon on sait mais on peut pas parce que des scénarios roleplay ça prend de la place, et puis on ne peut pas savoir quel type de joueur vous êtes, alors comme ça vous ne serez pas déçus, et puis Cadwallon, c’est tellement immense et fourmillant qu’on ne pourrait pas enfermer tout ça dans un scénar’, et d’ailleurs, les MJs, les vrais, les magiciens de l’ambiance, les rois de l’improvisation, les petits princes de la description évocatrices, est-ce qu’ils ont vraiment besoin d’un scénario eux, hein ? Non. Et pourquoi ? Parce qu’ils ont du talent, et quand on a du talent on a tout. »...
    Mais si on est gentils (et vu les chiffres de vente, on est gentils, et pas qu’un peu), on aura une campagne officielle (« Les enfants de la fange ») à se mettre sous le sapin pour la noël.
    En ce qui concerne NP2 en revanche, pas de faute de goût sur ce point, le scénar’ est là, et il est très bon, voire excellent. Et du coup, une fois n’est pas coutume, je mets NP2 devant.

    A suivre...



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  • Deux jeux de rôle au contexte médiéval et urbain viennent de sortir à peu d’intervalle : Nightprowler 2, la nouvelle version du jeu de l’équipe à Croc (à l’époque), et Cadwallon, le jeu de figs qui contient du jeu de rôle et réciproquement, le nouveau jeu du Dragon Rouge. Devant ces deux livre cartonnés d’une épaisseur respectable et d’un prix non négligeable, une question (au moins) s’impose : c’est quoi le mieux ? Petit comparatif point par point pour se faire une idée.

    La couverture : commençons par le commencement, la couverture de NP2 (de Boris Courdesses) est superbe, et elle a été salué unanimement comme la plus belle couverture depuis un bon moment (depuis RDD2 je dirais moi – ah, Florence Magnin !). Elle représente les toits d’une ville mystérieuse et médiévale fantastique (si si, on aperçoit un dragon) la nuit, et c’est beau, les toits d’une ville, la nuit. En plus ya des petits zigouigouis en imprimé en espèce de plastifié qui brille à certains endroits, ça donne un effet vachement mystérieux comme des brumes veloutées qui envelopperaient lentement le théâtre d’un drame nocturne et funambulesque. Le souffle de l’aventure est déjà là.

    Or oui mais donc voilà, la couverture de Cadwallon est presque encore plus belle. Signée Paul Bonner, elle représente une bande de Francs-Ligueurs sortants de l’un de ces égouts qui, dans toute bonne ville médiévale fantastique qui se respecte, sont autant d’autoroute pour l’enfer. Ils semblent surpris de tomber sur on n’ose imaginer quel comité d’accueil (la Milice ? le Guet d’Ankh-Morpok ? Raymond Domenech ?) et forment une belle brochette très représentative des personnages emblématique de cet univers : et surtout un gros poilu de wolfen, la marque de fabrique du Rackham des début, il y a 10 ans. Et au final, mais c’est très subjectif, je dirais : Cad d’une courte tête devant NP2 pour la couvrante.

    Le Background ou univers de jeu : l'idée de la bande à Croc, pour la première version de NP, était clairement de fonctionner avec des clichés, comme le font d'ailleurs pas mal de (mauvaises) séries d'heroïc fantasy . Bon alors il y a de grands barbares nordiques à la tignasse blonde, des petits bruns vindicatifs mais souple comme tout qui passent leur temps à se curer les ongles avec des couteaux drôlement pointus en disant "té, comment tu parles à ma sœur", des gars avec des turbans, des cimeterres et des airs fourbes et cruels, des africains exotiques, oh et puis pour la grande majorité, des gars normaux, comme nous, blancs quoi. Ah, et puis des nains, des elfes (mais pas trop) des hommes chats et des hommes rats, et puis entre eux c'est pas le grand amour. Voilà voilà… NP2 reprend les mêmes, mais avec la drôle d'idée d'essayer d'approfondir tout ça, ce qui nous donne des pages et des pages d'historique chiant, de descriptions de peuplades bidons, de géographie inutile, et pour tout dire, de tout un tas de détails anecdotiques dont on a rien, mais alors rien à foutre pour jouer des voleurs urbains (base quand même du dispositif de NP). Au final le comparatif s'avère sur ce sujet assez largement favorable à Cadwallon qui, certes, reprend les bases de l’univers de Aarklash, bien connu des figurinistes mais qui n’oublie pas son sujet en consacrant pas moins de 90 pages de background (sur les 100 du bouquin) à la seule cité franche de Cadwallon, sujet du jeu. A la rigueur, le problème serait presque ici de ne pas connaître assez le reste du monde si on n’est pas déjà fan des jeux de Rackham mais ce manque est bien moins gênant que le problème inverse.

    A suivre…

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  • Bon, OK, je sais, ce n’est guère une façon très polie d’inaugurer la nouvelle saison de Mondes en Chantier mais là vraiment, ce titre ne pouvait on ne peut mieux évoquer ce que je ressens aujourd’hui au regard des nouvelles de notre petit paysage rôlistique national.

    Si vous ne le savez pas encore, je vous l’apprends : Casus est mort-vivant. Je veux dire par là qu’il est vivant (un n°39 sortira fin Octobre)… mais en fait il est déjà mort (il n’y aura pas de n°40).

    A cette nouvelle consternante, on ajoutera que le Black Box n°3 est repoussé sine die car Black Book, son éditeur a, je vous le donne en mille… des difficultés financières. Alors qu’ils ont vendu tout leur stock de Pavillon Noir : c’est dire la viabilité commerciale du jdr en France ces temps-ci ! Bref, BB perdait de l’argent sur ses deux premiers numéros et l’éditeur ne pourra pas se permettre de continuer comme ça bien longtemps.

    On a l’air fin à Mondes en Chantier avec notre article d’il y a quelques mois annonçant un paysage idyllique de la presse rôlistique avec désormais un bon titre chaque mois…

    Les adeptes du « tout électronique » (qui sont aussi souvent ceux du « tout gratuit ») rétorqueront qu’il n’y a plus besoin d’un Casus ou d’un Black Box puisque on a quand on veut et gratos les infos du GROG, les scénarios de la Scénariothèque, les interviews du Kube… (voir illustration de l’article : comprenne qui pourra !)

    Les sites que je viens de citer sont tous tout à fait excellents et indispensables… mais cela ne remplacera jamais un magazine papier disponible en kiosque. JAMAIS.

    Outre le problème pratique (pas facile de lire un site web dans le train ou sur la plage, par exemple...), il y a bien sûr le grave problème du manque de visibilité du jeu de rôle auprès du grand public.

    Sans jouer les pleureuses, CB a eu un rôle important à jouer dans ma découverte du jdr. Pas en lui-même si vous voulez car j'ai découvert notre loisir préféré par d'autres voies mais c'est en lisant mes premiers numéros de CB que j'ai acquis, si j'ose dire, une certaine "culture rôliste" (Gros Bill, Pex... tous ces trucs là sans lesquels il est quasi impossible de suivre une discussion entre rôlistes) et bien sûr une ouverture sur les autres jeux, ceux que je ne connaissais pas encore. Tout ça, ça risque de salement manquer si personne ne prend le relais.

    Bien sûr, on peut toujours rêver d’un nouveau repreneur… mais qui ? Asmodée qui a déjà racheté Jeux Descartes, autre symbole d’un certain « age d’or » du jdr en France ? Sûrement pas dans la mesure où on apprend justement (les choses sont bien faites !) que le dernier des gros éditeurs du marché réduit la voilure en matière de jeu de rôle : le nouveau jeu de Croc (les Hérauts d’Elosie) repoussé aux calendes grecques, la gamme COPS qui s’arrêtera dans deux bouquins (et non 4 comme prévu), un supplément INS/MV repoussé… ad nauseam.

    Pour terminer sur une note un peu optimiste, je me doute que l'équipe de Black Book n'a pas vocation à jouer les vautours mais puisqu'il faut bien positiver un peu, on peut peut-être imaginer que la disparition de Casus va donner un peu d'air à Black Box en lui apportant les quelques lecteurs qui ont fait défaut sur les deux premiers numéros.

    En tout cas, on croise les doigts...

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  • Abonnement individuel au réseau de satellites MEO Orbital Air
     
    Orbital Air a récemment reçu la gestion d'un immense parc de satellites publics... privatisés pour des raisons de restriction budgétaire. En échange de l'entretien de ces satellites, de la gestion progressive de leur destruction dans l'atmosphère et de quelques images cédées à bon prix aux organisations scientifiques publiques, Orbital Air peut gérer ce parc de satellites comme il le veut.
    Attention : il ne s'agit pas de satellites géostationnaires de communication comme Orbital Air en possède déjà des milliers ! Il s'agit de satellites MEO-stationnaires (Middle Earth Orbit) utilisés pour l'observation scientifique, les prévisions météorologiques...
    Aujourd'hui, grâce à la générosité d'Orbital Air, chacun pourra obtenir sur son ordinateur ou même sa Télécom des images d'une précision époustouflante de son propre jardin (les enfants y jouent-ils tranquilement pendant que vous êtes au travail ?) ou de son futur lieu de vacances (la piscine est-elle suffisamment grande ?).
    Bien sûr, certains professionnels ingénieux pourront imaginer de nombreuses autres utilisations de ces images satellites...
     
    Notes : les satellites MEO ne sont pas fixes par rapport à la surface terrestre donc, même si Orbital Air en gère un grand nombre, il n'est pas certain que l'abonné puisse obtenir une image de l'endroit qu'il souhaite au moment où il le souhaite... de plus, pour respecter le droit à l'image, chacun peut, sur simple demande auprès d'Orbital Air, empêcher que des images de sa propriété privée soient diffusées par ce média.
    En termes de jeu, à chaque demande d'image satellite d'un abonné à ce système, le MJ jettera un D100 sur la table ci-dessous :
     
    D100
    Résultat
    01-60
    Image disponible dans un délai de quelques secondes.
    61-90
    Image actuellement indisponible dans l'heure suivante (70 % de chances qu'elle soit disponible l'heure d'après puis 80 %...).
    91-100
    Image définitivement indisponible pour des motifs de droit à l'image.
     
    Prix : encore en période de test et réservé donc aux "happy few", l'abonnement mensuel au réseau satellitaire est fixé dans un premier temps à 5 000 Eb/mois plus des frais de 500 Eb par image obtenue.

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