• Après une édition 2009 qui a été un vrai succès - rassemblant plus de 700 personnes –  Terminus Ludi, la convention qui sent bon l’esprit associatif, remet le couvert pour la 6ème année consécutive. Ca se passe à Rennes dans une semaine, les 6 et 7 Novembre 2010, et c’est organisé par le Comité des Jeux de Simulation d’Ille et Vilaine à la Maison de Quartier Francisco Ferrer.

     

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    Pendant ces deux jours vous pourrez tester des jeux et en découvrir à volonté, et bénéficier d’un programme pléthorique. Qu’on en juge : jeux de cartes traditionnels comme la belote, le tarot, le poker ; jeux de société, de stratégie et des jeux sur-dimensionnés en bois ; jeux sur table pour tout âge et tout public ; jeux de figurines avec leurs décors, parties pour s’initier « en un coup de dé » aux jeux de rôle ; costumes historiques et fantastiques pour découvrir les jeux de rôle « Grandeurs Natures » ; tournois de jeu de rôle et soirées-enquêtes ; contes et des tours de magie avec la complicité du public ; espace ouvert de mini-conférences pour découvrir ou présenter un jeu ; animations et serveurs en costume et de nombreux invités parmi lesquels des auteurs de jeux et des artisans qui vous feront partager leurs passions, vous présenteront leurs livres, leurs réalisations ainsi que leurs projets 2010-2011 !

     

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    La Bretagne, ça vous gagne ! 

    Vous pouvez compter sur une ambiance très conviviale, avec buvette permanente durant les 2 jours et en soirée avec des menus complets, la possibilité de découvrir plus de 30 activités gratuites et en accès libre, de faire des rencontres chaleureuses entre les familles et les amateurs de jeux, d'en apprendre un peu plus sur les activités associatives et les événements locaux, le tout avec l'esprit tranquille et les oreilles disponibles puisqu'une garderie sera disponible pour accueillir les enfants de 3 à 6 ans le samedi.

     

      

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    Demandez le programme !

    Samedi 6 Novembre :

    Ouverture entre 11h et 19h pour tout public, avec  des parties d’initiation et de démonstration ouvertes à tous sur tous les jeux ; des jeux de plateau, de rôle, de figurines et des jeux Grandeurs Natures ; des jeux de sociétés, de stratégie, de cartes classiques et jeux sur-dimensionnés ; des auteurs et des éditeurs de jeux présentant leurs jeux ; des conteurs et des magiciens, pour vous plonger dans le rêve.

    A partir de 20h : Convention de jeux pour tous avec des parties de Jeux de Rôle (dont probablement une partie de Rêve de Dragon menée par votre serviteur), de Plateaux et de Figurines ; et dans le cadre de la « Nuit du Huis Clos », des associations qui animeront plusieurs soirées-enquête qui se dérouleront dans différentes époques (Inscription sur réservation sur ce site : http://www.nuitduhuisclos.com ).

     Dimanche 7 novembre :

    Ouverture tout public de 11h à 18h avec les mêmes activités que le samedi après midi.

     

    Jouer sur son terrain

    En anciens locaux de l'étape, nous serons cette année encore de la partie, car Terminus Ludi vaut le détour et mérite de venir de loin. Nous avons bien entendu l’intention de présenter votre blog favori ainsi qu'évidement Terra Incognita, notre jeu désormais bien connu, mais aussi nos futurs projets, et Di6dent, le magazine de la culture ludique. Venez donc nous y retrouver !

     

    Vous pouvez trouver plus de renseignements sur la convention ici : http://www.terminusludi.fr

     


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  • Le mot sérendipité est en français un néologisme dérivé de l'anglais « serendipity », un terme introduit en 1754 par Horace Walpole pour désigner des « découvertes inattendues » (Walpole s'était inspiré du titre d'un conte persan intitulé Les Trois Princes de Serendip, où les héros, tels des chasseurs, utilisaient des indices pour décrire un animal qu'ils n'avaient pas vu*).

      

    L'Officier Affabulateur

    munch1.jpgSérendipité : ce terme clef du Jeu de Rôles Terra Incognita reste peu connu alors qu'il est pourtant très utile. Il désigne en effet la capacité de faire une trouvaille qu’on n’attendait pas ou qu’on ne cherchait pas. Tomber amoureux, c’est une serendipité. Tomber sur un billet de cinquante euros en marchant dans la rue ne l’est pas, c’est uniquement de la chance. L’invention de la tarte Tatin par les sœurs du même nom qui avaient oublié leur plat au four est une serendipité culinaire ; et dans le même ordre d’idée, un soir que j’avais oublié mon sac de dés pour maîtriser une partie de Vie Courante, c’est par sérendipité rôlistique que j’ai inventé le JdR sans dés, concept ensuite repris par Erick Wujcik pour son excellent jeu Ambre, mais ceci est une autre histoire...

     

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    Bande de google !

    Sur Internet, on pratique pourtant beaucoup la serendipity, car tout notre passé proche, et presque tout notre passé lointain, est contenu dans Google, ce qui est d'ailleurs - ceci dit strictement entre nous - beaucoup trop. Un des principes qui guident l’internaute est ainsi d’agir par serendipity successive, de liens intéressants en liens intéressants. En français, on serait tenté de substituer à serendipity le mot «providence» ou l’expression «main heureuse» voire "cul bordé de nouilles", mais ces termes ont le défaut d’introduire** Dieu dans l'affaire alors qu’on ne lui demande rien, comme d'habitude.

    De fait, la serendipity est l’alliance du hasard et de l’intuition. Nous sommes tous attirés par la serendipity, comme les fourmis par le sucre.

     

    "Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne le trouveras pas. Il est dur à trouver et inaccessible" ? Héraclite.

      

    Le Monde des livres

    En effet, chacun d'entre nous est aujourd'hui confronté à de nouvelles machines à communiquer dans le cadre de sa recherche d'information (moteurs et annuaires de recherche par exemle). Ces nouvelles "bibliothèques" de l'internet reposent sur des logiques de classement des documents très éloignées de celles en vigueur dans nos bibliothèques classiques (plans de classification). Pour autant, ces nouvelles technologies intellectuelles permettent des découvertes informationnelles qui se transformeront, après un processus créatif, en connaissance. De nouvelles pratiques apparaissent, qui utilisent la sérendipité comme adjuvant explicite de la recherche. De grands bouleversements ont ainsi lieu actuellement dans le Monde des livres, et vous pouvez compter sur Mondes en Chantier pour vous en dire plus prochainement...

     

    munch3.jpgLes trois Princes de Serendip

    Pour en revenir à la sérendipité, et nous rapprocher des rives de Terra Incognita du même coup, rappelons que l'origine de ce néologisme vient de l'ancien nom du Shri Lanka (Serendip).
    Walpole expliqua que ce nom faisait partie du titre d'un conte de fée idiot intitulé « Les 3 Princes de Serendip », dans lequel les héros n'arrêtaient pas, par hasard et du fait de leur sagacité, de faire la découvertes de choses qu'ils ne recherchaient pas, en bon PJs de TI qui se respectent ^^.

    En effet, ce don de faire des trouvailles, de trouver ce qu’on ne cherche pas, dans la science, la technique, l’art, la politique, etc. est une des bases de notre jeu maison, et nous pensons modestement à MeC, que c'est ce qui en fait une des particularités. Enfin nous l'espérons !

      

    "Il est vrai qu'on ne peut trouver la pierre philosophale, mais il est bon de la chercher. Ce faisant, on trouve de beaux secrets qu'on ne cherchait pas". fontenelle, Entretiens sur la pluralité des Mondes

     

    Terra Incognita 

    En effet, dans Terra Incognita, la sérendipité des PJs évolue selon la capacité qu'ils ont de rendre les événements inattendus heureux ou, tout du moins, positifs. Contrairement à la plupart des caractéristiques d'un personnage, l'attribut Sérendipité n'évalue donc pas une capacité a priori du personnage, mais agit plutôt comme un marqueur des actes de celui-ci.

    En termes de jeu, c'est une aptitude qui se gère assez sensiblement comme les autres Humeurs qui caractérisent les personnages de Terra Incognita. Par conséquent, comme une Humeur, la Sérendipité est mesurée sur une échelle à niveaux, permet de réaliser des tests et, surtout, est succeptible d'augmenter ou de diminuer au gré des aventures que vivent les personnages.

    Amusant n'est-ce pas ? Amusant, et propice à la fantaisie, à la rêverie et à l'imagination vagabonde. Prenez le temps de lire les scénarios disponibles pour notre jeu, et vous aurez plaisir à aller ainsi vers l'inconnu pour trouver du nouveau, comme disait le poète.

     

    * : Le mot Serendipity ne fait toutefois pas allusion à ce passage, mais à la fin du conte, où les héros deviennent riches, célèbres et adulés, alors qu'ils étaient simplement partis chercher l'aventure.

    ** : Sauf le dernier, bien entendu !


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  • Après un léger retard de bon aloi (c'est un mag de jdr ou bien ? ^^), le #3 de la nouvelle série de Casus Belli est désormais disponible en kiosques. Contrairement à une légende tenace, trouver Casus au tabac du coin ne présente généralement aucune difficulté : j'ai trouvé mes 3 numéros sans coup férir dans autant de marchands de journaux d'autant de (petites et moyennes) villes de France. Et là même il y en avait un paquet : il en restait bien 5 ou 6 après mon passage. A vous de jouer donc !

     

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    Bien entendu, je n'ai pas encore lu entièrement ce Casus acquis il y a quelques heures seulement. Surtout qu'il est dense l'animal ! Ce post est juste là pour vous dire : go, go, go, vous pouvez aller braver la pluie pour l'acheter toutes affaires cessantes.

     

    Précisons en vrac que ce #3 : est  encore plus beau graphiquement que les autres (déjà la couv' qui claque : enfin un mag' de jdr que l'on peut acheter sans passer pour un ado attardé amateur de dragons et de guerrières en bikini cottes de mailles...), possède de nouvelles rubriques (les news sont présentées différemment, une rubrique sur la communauté rôliste aussi...), s'annonce passionnant avec une floppée de conseils (featuring Emmanuel Gharbi et Brand) pour jouer dans le genre "noir", thème de ce numéro. Yummy !

     

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    Ah si quand même : un pur scandale. Non content de repiquer les photos du Monde du jeu faites par l'intrépide reporter de Mondes en Chantier, Casus qui, visiblement, ne supporte pas la concurrence, en profite pour agresser lâchement le petit poucet de la presse rôliste qu'est Di6dent. Nul. En plus, on avait dit : pas le physique. C'est moche. Mais ça se paiera... ^^

     

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  • wurm.jpg Je ne sais pas si vous connaissez Würm ? Et bin, c'est encore une fois la preuve que la création francophone, même amateur, peut vous proposer des jeux au p'tit poil (si j'ose dire dans le cas présent ^^).

     

    Bien que le sujet nous tienne à coeur ici, nous n'en avions encore jamais parlé de ce jeu, c'est vrai. En effet, personnellement, je n'y ai jamais joué, je me suis contenté de lire le bouquin et certains scénars. Juste pas eu l'occasion. D'ailleurs, Manu, peut-être un petit tour en conventions pour faire des démos, non ? De plus, j'attendais que son avenir éditorial s'éclaircisse : amateur ? pro ? Würm a en effet été drafté par les éditions Icare mais celles-ci, avec la prudence qui commande sans doute raisonnablement les acteurs de notre milieu précaire, lui a imposé un double saut d'obstacles : un sondage à base de promesses d'achat d'abord puis une vraie souscription ensuite. Ouf. Et l'obtention d'une subvention auprès de la municipalité de Montignac en échange de l'inclusion d'une pub pour Lascaux II, non ? Enfin, bref, Néandertal, il s'en fout des obstacles : il les explose au p'tit déj' s'il veut. Et donc, c'est parti pour la subvention.

     

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    Bon, au fait. Würm est un jeu de rôle signé de Manu Roudier (c'est aussi ce Monsieur qui fait les magnifiques aquarelles qui servent d'illus au jeu - voir ci-dessus, quel(s) talent(s) !). Son cadre est très original : la préhistoire.  Würm (du nom de la dernière grande glaciation qu’a connue l’Europe) propose en effet d’interpréter des hommes de Néandertal et de Cro-Magnon dans des aventures se déroulant dans la France d’il y a environ 35 000 ans. Dépaysement assuré ! Et c'est parti pour des aventures totalement inédites à base de chamanisme, de lutte pour la survie et de rhinocéros laineux. Qui a dit que le jdr avait déjà exploré tous les univers possibles ?

     

    Depuis 2007, Würm était un jdr amateur développé avec amour par Manu Roudier sur la Cour d'Obéron. Dans les salons d'icelle se trouve d'ailleurs un forum très dynamique. Allez donc z'y voir de notre part : http://couroberon.com/Salon/index.php/board,72.0.html

     

    Malgré les perspectives imminentes d'édition pro du jeu (on y vient, on y vient...), les fichiers de la version amateur sont toujours dispo. Très bonne occasion d'aller se faire une idée par soi-même avant de faire son chèque. Sur la Cour (http://couroberon.com/porte/index.php?option=com_content&task=view&id=63&Itemid=43), vous trouverez donc un "livre" de base de 56 pages très joliment mis en page et, surtout illustré. Le système est simple mais très fouillé (tout pour les spécificités de la vie à la Préhistoire : chasse, cueillette, chamanisme, fétiches...). L'écriture est concise et efficace. Vous y trouverez même un bestiaire et un scénario d'introduction.

     

    Vous pourrez aussi y télécharger un deuxième "livret" intitulé "compagnon" et qui contient pas mal de précisions de règles, notamment sur la magie, ainsi que des conseils pour jouer à l'époque préhistorique. Enfin, des scénarios (et même une campagne) ou encore des fichiers pour se bricoler son écran sont dispos sur le site ou dans le forum. Bref, tout pour se rejouer La guerre du feu ou les aventures de Rahan ou, encore mieux, la rencontre au sommet entre Papy Cro-Magnon et Cousin Néandertal dans l'Europe d'avant-avant-hier. Fascinant.

     

    J'en entends déjà qui pestent qu'ils n'aiment pas lire sur écran ou qu'ils ne peuvent imprimer tout ça décemment ?! Fort bien, Icare, éditeur qui n'en veut (Praetoria Prima, Labyrinth, bientôt Cats...), y a pourvu et lance une souscription dans le but d'éditer un Würm en dur et en mieux. Icare annonce  un livre A4 de 120 pages sur papier de qualité dont 24 planches couleur avec couverture rigide cartonnée. Ce livre réunira les règles de base et le compagnon, dans une version réagencée et avec des illustrations originales de l'artiste. Tout cela est proposé pour 30 euros (oups, pardon : 29.95 euros ^^).

     

    Pour que tout cela devienne réalité, il suffit de se compter 100 avant la fin Février 2011. Plus que jouable, non ? Si vous voulez participer à l'effort de guerre (du feu), c'est là que ça se passe :  

    http://www.editions-icare.com/index.php?option=com_content&view=article&id=20:wuerm-demmanuel-roudier&catid=19:souscriptions&Itemid=10

     

    Quant à moi : count me in !

     

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    Note : ceci est la version amateur de la fiche de personnage de Würm, juste pour se faire une idée.


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  • Ca commence méchamment à dater (une dizaine de jours) mais nous nous en serions voulu de ne pas vous relater, même avec retard, nos traditionnelles aventures jusqu'en Provinois. Pour ceux qui ne suivent pas du tout, du tout, nous étions donc tout récemment aux 23ème Rencontres du Club Pythagore de Provins, notre convention de jeux de rôles préférée du monde de la Terre de la galaxie. Petit compte-rendu.

     

    Un scénario bien mystérieux...

     

    Alors, d'abord, entendons-nous bien : aller à Provins, malgré les km à avaler et les tarifs prohibitifs des transports a toujours été un plaisir. Mais, c'est vrai, il put y avoir de ces fois où, sous le coup d'un détail ou d'un grain de sable, on se dise, dans les brumes de la fatigue du retour : "plus jamais ça !". Et puis, chaque année, quand vient la rentrée, on poste quand même son petit bulletin d'inscription.

     

    Et ben, cette année, pas de blues post-convention : c'était nickel de chez nickel ! Bravo à Pierre et Dominique, les nouveaux orgas, bravo éternel à Jean-Philippe, leur mentor. Je vous passe les détails si vous n'êtes pas vous même un habitué des lieux mais pour résumer : deux fois plus de temps de jeu effectif (une quinzaine d'heures dans le week end), une orga au petit poil, une hospitalité légendaire, de bons moments de convivialité "hors-jeu"... encore, encore, encore !

     

    Le samedi, malgré un léger retard dû à nos amis de la SNCF, nous avons pu rejoindre à temps nos camarades hélvètes pour commencer sans tarder la partie de Maléfices maîtrisée par JP. Je suis un peu gêné pour vous en dire plus compte tenu d'une... disons... clause de confidentialité que nous avons dû signer avec notre sang sur un parchemin de peau humaine tannée mais enfin bon disons simplement qu'il s'agit d'un scénario trèèèèès attendu par les fans historiques du jeu (ehe, coude de coude, allusion, say no more, say no more !).

     

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    Propaganda !

     

    Après avoir joué tout l'après-midi en nous goinfrant d'excellents gâteaux maisons vendus à vil prix (mention spéciale pour le gâteau aux noix venu tout droit de notre beau Périgord :-), vint le moment (tant attendu ?)... de l'apéro ! Et oui, conviviale qu'on vous dit. Ca ne s'appelle pas "Rencontres" pour rien à Provins. Ce verre réunissant tous les invités et inscrits aux Rencontres était l'occasion pour les premiers d'exposer leurs projets et créations aux seconds. En ce qui nous concerne, nous en avons évidemment profité pour faire quelque saine propagande pour Terra Incognita et pour Di6dent.

     

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    Après ce bref moment de promo, l'ambiance s'égayait encore un peu plus lorsque tous les convives s'attaquèrent au buffet. Entre deux tranches de viande froide, ce fut l'occasion de nouer plusieurs contacts très intéressants qui, j'espère, porteront leurs fruits dans le #1 de Di6dent (ou le #2, nous sommes patients...).

     

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    Ce succulent buffet fut parachevé non seulement par le dessert mais aussi, surprise des chefs, par une tombola ! Tous les présents y participaient directement avec leur ticket d'entrée à la conv' et... tout le monde gagnait un lot ! Et il y en avait de beaux (genre des packs complets de Crimes ou Maléfices 3 par exemple).

     

    pythagore23 tombola

     

    Bon, moi perso, j'ai eu moins de chances mais après il y a eu une intense séance de négociations qui m'ont permis de repartir (merci encore, Sanne !) avec un exemplaire de Amnesya 2k51 qui était justement un jeu que je recherchais pour parfaire ma culture sur les jeux anticipation/cyber. Pour le moment, j'aime ce que je lis mais je vous en parlerai plus en détails ici même dans quelques temps.

     

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    David, quant à lui, a réussi un jet critique en Baratin et est reparti avec un exemplaire d'Anoë (bon, d'accord...) mais aussi un monceau de gurines et encore un autre truc que j'ai oublié quoi c'était (comme disent les jeunes...).

     

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    Après toutes ces agapes, hop, suite et fin du Maléf'. JP s'énerve (t'avais pas eu ce que tu convoitais à la tombola, JP ? ^^), tue tout le monde (si, si, si) et zou au lit. ;-!

     

    Le lendemain matin, encore une nouveauté de l'orga : un petit déj' avec tous les participants, directement dans la salle de la conv' avec café, thé, croissants frais : cool !! Ca permet tout à la fois de se raconter les fins de parties de la veille et de se remettre à jouer sans tarder.Parfait.

     

    Pour nous, le Dimanche, c'était la partie de démo de Terra Incognita. Bon, comme j'aurais du m'en douter, le scénario court ne l'était pas tant que ça (c'est le pêché originel de TI, je pense) mais grâce à ma résolution (en retard, je suis en retard !), la bonne volonté de mes joueurs et l'oubli des fausses pistes et autres points de règles secondaires, nous avons pu en arriver à peu près au fin mot de l'histoire. Comme la veille, le perso de David a mal fini (le ferait-il exprès ?) mais les autres s'en sont mieux sortis. Je vais retravailler ce scénar un peu, lui trouver un titre et il sera bientôt vôtre par le canal habituel.

     

    Bah voilà, que dire de plus ?

     

    Ah si ! A l'année prochaine, Provins !


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  • Depuis le temps qu'on vous parle de Casus Belli, ça devait bien finir par arriver. Oui, cette fois-ci ça y est : c'est la guerre ! Et les MeCs décrètent la mobilisation générale...

     

    Il ne doit en rester aucun !

    Nous entrons dans les tous derniers jours de présence en kiosque du numéro 2 de Casus Belli nouvelle nouvelle série. La Rédaction a tenu compte des remarques de son lectorat, en proposant pour le mois de septembre un second numéro avec plus de texte, des ajouts bienvenus comme la rubrique "Le coin des scénaristes" et toujours la participation d'auteurs de jeux de rôle connus et reconnus (Sébastien Célerin, Anthony Combrexelle, Willy Favre, Laurent Devernay, Emmanuel Gharbi, John Grümph...).

    Alors dès lundi matin à l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, allons-y : raclons les présentoirs, récurons les maisons de la Presse, aboulons l'oseille et repartons avec ce qui reste en stock. Il faut faire place nette.

     

    Pour ceux qui auraient raté plusieurs épisodes, il est encore temps de se reprendre. Gentlemen, voici votre cible :

     

     

    casusbellicouv2.jpg

     

    Je vous fais l'article...

    Sous ce titre à la typo inoubliable (qu'on aime ou qu'on aime pas, force est de reconnaître qu'elle a du caractère*) et derrière cette couverture signée Gregory « Lowfé » Guilhaumond, vous trouverez des news, des critiques (Deadline, Par delà les Montagnes Hallucinées, Inquisiteurs & Radicaux), une preview sur Tenga, un dossier sur la Bête Intérieure, des scénarios (Trinités noires, WarsaW, Shadowrun, Pathfinder), une gazette de l'insolite, un article sur les créatures de légende, les rubriques PJ only et MJ only, un dossier sur les Mystes... Que du bonheur !

     

    Mais qu'ouï-je, que subordore-je ? On renâcle ? J'en entends même d'ici qui râlent : "Faut pas exagérer, ça reste juste un magazine, y'a des choses plus graves dans la vie, pas la peine de se mettre dans des états pareils !"

     

    Foutredieu, juste un magazine, Casus Belli ?!? Peut-être bien, mais ce magazine a changé ma vie, môssieur! Et comme à tous les rôlistes, c'est un peu MON magazine, depuis qu'au collège on le lisait et le commentait dans un coin au calme, depuis qu'on guettait son arrivée fébrilement chez le buraliste du coin, depuis qu'on se délectait, depuis qu'on misait tout notre argent de poche sur la foie d'un épreuve du feu, depuis qu'on avait envie d'écrire des scénarios - peut-être un jour des jeux, depuis qu'on avait envie de jouer des campagnes, depuis qu'on voulait créer un club, depuis qu'on a compris qu'on n'est pas là pour être ici, mais pour tisser la trame dont sont faits les rêves.

     

    Allez hop, on casse le petit cochon et on file au kiosque pour faire tourner le Casus ("T'en veuuuuuux ?"). Et on fait ceinture-bretelles en s'abonnant illico : http://www.directabo.com/livre.php?cltitre=67

    Non mais !

     

    bobcasusbelli.jpg

     

    * Le comble de la typo étant comme on le sait de ne pas en avoir !


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  • couverture_u-r2.jpgJe vous avais déjà précédemment parlé de la sortie en librairies d'une nouvelle revue passionnante :

    http://mondesenchantier.over-blog.com/article-usbek-rica-papier-pas-mort-51948127.html

     

    Petit rappel.

     

    Les deux héros des Lettres persanes ont donc donné leur nom à une nouvelle (1er numéro juste avant l'été, ensuite tous les 3 mois) revue se proposant de nous "raconter le présent" et d'"explorer l'avenir". Le tout avec des reportages, des nouvelles, des BD (dont Usbek et Rica sont les protagonistes)... C'est une épaisse revue de près de 200 pages dont pas une seule n'est occupée par une pub pour un opérateur de téléphonie ou une voiture de marque allemande. Du coup, c'est 15 euros par numéro mais ça les vaut compte tenu du volume de chose sà lire et de la beauté de l'objet. A la façon de XXI dont il s'inspire ouvertement, U&R n'est disponible qu'en librairies, FNAC et compagnie et non chez le marchand de journaux (sauf si celui-ci fait aussi librairie évidemment...) 

     

    Pour se renseigner, c'est là : http://www.usbek-et-rica.fr/

     

    Et donc, après ce coup de maître initial, les gens de chez Usbek & Rica remettent le couvert avec ce fier #2 sorti début Septembre, dont voici la couv'.

     

    couverture_u-r2_grand.jpg

     

    Les amateurs de jeux de rôles en général et les lecteurs de Mondes en Chantier en particulier y retoruveront des thématiques qui leur sont chères. Usbek & Rica s'intéressent ainsi particulièrement à l'actualité et à l'Histoire par le biais de l'uchronie. Ainsi, dans ce numéro 2,vous trouverez notamment un dossier sur les robots (présent et avenir), une uchronie géopolitique basée sur l'hypothèse de la création effective d'un état palestinien en 1947, un article très "Amusement" sur le passé et l'avenir des interfaces utilisées dans les jeux vidéo, de la prospective géopolitique sur la fameuse route du Grand Nord (qui s'ouvre avec la fonte de la banquise), un article sur les perspectives ouvertes par la probable existence future des traducteurs universels et instantanés... et tout et tout, sans même oublier une interview de Jean d'Ormesson. Et oui.

     

    Bref, du côté des rôlistes, ceux qui s'intéressent aux jeux d'anticipation et/ou aux uchronies ne peuvent guère faire l'impasse et même les autres seront heureux de retrouver dans la démarche singulière de Usbek &Rica le pouvoir de l'imagination (appliqué, certes, ici à des choses sérieuses voire graves) qui nous est cher à tous dans notre loisir.

     

    Dernier petit clin d'oeil rôlistique, ce #2 contient une nouvelle de Raphaël Granier de Cassagnac, bien connu des amateurs des jeux Multisim (http://www.legrog.org/biographies/raphael-granier-de-cassagnac).

     

    Longue vie à cette très belle revue !


     

     


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