• En tout cas, c'est ce qu'on pourrait croire en passant chez le marchand de journaux. Non, hélas, il n'y a toujours pas de reniassance de la presse rôliste en kiosques mais ce mois-ci pas moins de deux mags "sérieux" (comprendre : pas du genre à mettre des trolls et des barbares en couverture) parlent de jdr. Oui, oui, de jdr avec des dés, du papier, du crayon et tout. NOTRE jdr. Dingue.

     

    Du coup, revue de presse.

     

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    On commence par Chronicart, un mag culturel pointu à faire passer les Inrocks pour du vilain mainstream. Le mag pose LA question : le jdr est-il définitvement un loisir de ringards ou bien est-il si underground qu'il en est devenu branché ? Eh, ça ferait un bon théma de Di6dent ça, non ? D'autant plus que, il faut bien l'avouer, Chronicart ne répond pas vraiment à l'ambitieuse question posée avec un "dossier" des plus modestes : 4 pages dont une entière occupée par... une photo avec des dés bizarres.

     

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    L'auteur laisse toutefois entendre que selon lui le jdr a de sérieux atouts pour répondre aux critères du loisir cool et sous-estimé : c'est convivial, ça fait marcher l'imaginaire comme rien d'autre, ce n'est pas si différent des multiples jeux de société modernes que désormais tout le monde connaît (genre les Loups Garous et tout ça), etc.

     

    L'article en lui-même est très bien renseigné, peut-être même trop. Je suis un peu sceptique sur les chances d'intéresser un lecteur lambda, même de Chronicart, avec un article d'une page où on trouve sans guère de définition les mots-clefs : one shot, MJ tournant, narrativisme, rétroclones, etc. Même pour un article de Di6dent, ça ferait un peu indigeste, je pense.

     

    Le "dossier" enchaîne avec un deuxième article bien plus à même AMHA d'intéresser le curieux de passage : la niche économique du jdr. Quand on y pense, c'est vrai qu'on a sans doute des choses à dire là-dessus : souscriptions, rançons, PDF et surtout, plus récemment, crowfunding (Ulule et co). L'article est une très bonne synthèse sur le sujet, agréablement lisible même par un rôliste expérimenté. Et en plus, l'auteur a le bon goût de rappeler que Di6dent a été le pionnier en la matière. Et toc !

     

    Enfin, le "dossier" se termine par deux focus : un encadré présentant des jeux récents à conseiller à ceux qui vont s'y mettre ou s'y remettre (très bonne idée, bien renseigné également... juste une faute de goût : pas de Terra Incognita ?? ^^) et un autre sur... Di6dent. Smaaaaart :-)

     

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    Pour tout savoir sur le mag', c'est par là : http://www.chronicart.com/

     

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    Et ouais. Les copains à Audrey Pulvar s'y mettent aussi sous la forme d'un numéro spécial Fantasy dans les Inrocks 2. Bien sûr lié à la sortie du Hobbit sur les écrans dans quelques semaines. Or, à la lecture de ce très bon numéro (vraiment), on est surpris de constater que le jdr est présent... dans presque tous les articles et dans presque toutes les interviews !

     

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    Déjà, le jdr a le droit à un article à lui, anglé sur Donjons & Dragons : passé, présent, avenir, concurrence (Pathfinder). Classique mais bien fait, notamment pour le curieux d'occasion. On retrouve des évocations du jdr papier dans les articles de fond (sur l'histoire de la fantasy, sur les jeux vidéo, sur la série de BD Donjon, sur les BD de fanatsy en général...). De même, les ITW de Anne Besson (la fantasy en général), de Vincent Ferré (l'influence de Tolkien sur la fantasy) et bien sûr de Stéphane Marsan, aujourd'hui chez Bragelonne mais ancien pilier de Multisim. A ce titre, on notera à la fois les louanges tressées au jdr comme école de la fantasy francophone actuelle et le satisfecit pro domo  au moment de citer des exemples de jdr ayant fondé cette école : Agone, Nephilim et Guildes. Ami lecteur, sauras-tu retrouver le point commun entre ces trois jdr ? ^^

     

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    Moins positive est la sélection de produits de la fin du mag' : le jdr y est réduit à la portion congrue. Perdu au milieu des "autres jeux", bien loin de la place consacrée aux jeux vidéo, il n'est représenté que par des références dramatiquement obsolètes comme Stormbringer ou, pire... JRTM :-( Pas de Mournblade ou de L'anneau unique, vraiment ?

     

    Bon, à ce mini-bémol près, c'est du tout bon et c'est enthousiasmant de voir le jdr intéresser les médias nationaux sans sensationnel ni rien.

     

    En bonus, je termine par ce lien vers un article tout récent du site pour jeunes filles, Madmoizelle :

    http://www.madmoizelle.com/jeux-de-role-temoignage-134496#sthash.CppPN27V.dpbs

     

    Zeitgeist ?


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  • Ca avait vraiment failli déraper, nous étions passés à rien d’un drame de l’incommunicabilité ontologique. Mais ma petite indélicatesse déboucha contre tout attente sur un projet fédérateur (le premier rôle d’une Fédé n’est-ce pas de fédérer ?) dont le nom ne peut pas être révélé pour le moment – certains n’attendant que cela – mais dont le potentiel est si vaste qu’il nous est impossible de définir les fins. Tout ce dont nous pouvons parler pour le moment c’est du « potentiel », des « objectifs », de la possibilité d’un « effet de levier » massif et de l’idée parfaitement raisonnable que toute masse ou bloc qui peut parler au nom de 100 000 (cent mille) rôlistes – ou en tout cas d’un nombre suffisant pour qu’il n’y ait pas de doute qu’ils ne pourront pas tous tenir en même temps dans un garage – émergera (par définition mathématique) comme une force primordiale dans le paysage ludique francophone.

    King of the hill

    C’était un petit peu chaud mais ça a marché. Ce fut l’une des plus importantes réunions à propos de JdR à laquelle j’ai assisté. J’avais le Vent en poupe, bien sûr. J’étais parvenu à exercer une domination sur la scène rôliste nationale. J’avais raison depuis si longtemps que personne ne m’a contesté. Ça pouvait catapulter Jeremy sur le devant de la scène. La Fédé était une force, et je comptais bien m’en servir.

     

    Nous avons en tout cas discuté des candidats potentiels pour la prochaine élection, bien sûr. Guillaume n’a pas été mentionné. Mais en substance c’était plutôt : rien à foutre de ces histoires de candidats, nous sommes ici pour mettre au point la manière de redevenir des winners. Nous savions que la fédération avait désespérément besoin de changer de cap, et pour y parvenir elle devait être refaçonnée. Il nous fallait changer de méthode. Surmonter les haines de factions.

     

    Nous avons réellement guéri les blessures des embrouilles passées. Il est difficile de comprendre pourquoi nous ne sommes pas sortis de là avec une plate-forme de travail. Je n’ai pas beaucoup suivi cet aspect-là des choses. Mon rôle était que ça se produise et c’est ce que j’ai fait.

    jetdundesix

     

     

    Déclaration d’ouverture : David@lpha

    Rencontre d’organisation de la Fédération Francophone de Jeux de Rôles

    Ceci est un premier jet, une tentative de dernière minute pour touiller un vague préambule, en quelque sorte, s’agissant d’une question évidente : qu’est-ce que nous foutons ici au cœur du Loir-et-cher, dans un recoin de l’hôtel des Jardins de Beauval, à moins de 100 mètre du zoo, par un week-end pluvieux de novembre ? Partageant l’hôtel avec un tournoi de bridge – à un moment où le reste du pays a les yeux rivés sur l’Amérique, la Chine et la Grèce, à un moment où toute l’Europe semble prête à sombrer dans un chaos à long terme, féroce et moche, qui menace, pratiquement tous les jours, de proliférer au-delà de tout ce que nous pouvons dire où même penser ici, dans ce sanctuaire régressif, dont les seules recommandations sont deux pandas géants et un resto-routier qui sert des salades de régime.

    En effet… c’est là une question valable, et au cours des quarante-huit heures qui viennent, nous n’aurons pas beaucoup plus à faire que d’essayer d’y répondre… A moins, simplement, de nous accrocher mordicus au bar de la Réception en essayant d’oublier tout le truc. Le bar est ouvert toute la nuit, sans compter le stand de ball-trap local, si bien que toute personne n’ayant pas envie de se mêler de l’avenir du JdR dispose d’une grande diversité d’options pour profiter de ces heures brutales et solitaires jusqu’à ce que nous puissions tous nous enfuir pour retrouver nos diverses sinécures dans ces havres de Vraie Vie où nous sommes connus sous nos identités réelles…

     

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    A suivre...


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  • J’avais établi la liste ultime des suspects habituels et je voulais un lieu pour les rassembler tous et dans un pacte les lier. J’avais choisi l’endroit où vivent les pandas. Mais je n'avais jamais pensé que la plus grande rencontre française des rôlistes de tous les temps pourrait se finir en véritable bain de sang !
     
    Orchestrales manœuvres in ze dark
    Gardez à l’esprit que c’était une réunion de stratégie, et bien plus que ça encore. Elle avait pour objectif de produire une plate-forme, et un livre. Je tenais à ce que chacun apporte un texte à la rencontre. L’idée était de publier, d’obtenir que Fabien s’en charge.
    J’étais l’organisateur. Je suis allé là-bas et j’ai fait les réservations au nom du Fan Club de Justin Bieber. J’ai dit que nous étions un groupe de gaglus passionnés qui se réunissaient chaque année. Plutôt qu’au Grand hôtel de Saint-Aignan, j’ai réservé à l’hôtel des Jardins de Beauval, en face du zoo. Un peu plus guindé. Je pensais aussi qu’il fallait tenir nos troupes à distance du Casino de Blois, sinon les enfoirés joueraient toute la nuit. Ce sont des joueurs de nature.
    Vous ici ? Je vous croyais au zoo…
    Mais je savais qu’ils aimeraient Beauval. Peu importe ce qu’ils pensaient au départ, ça leur plairait. Et tout le monde a aimé… Tous ceux qui avaient été invités sont venus : Aurélie, Erwan, Charlotte, Ludo.
    Lui et moi avons été les premiers à arriver. Il est venu en vélo. Pour se rendre à Beauval, il a dû faire cinq arrêts, de Toulouse à Cahors, puis Brive, puis Limoges, puis Buzançais. Tout du long il n’a jamais dépassé les 20 kilomètres/h, et à l’arrivée il m’a dit : « il y a trois sortes de gens : ceux qui savent compter, et les autres ». Je lui ai répondu ce qu’il y a de bien avec toi Ludo, c’est qu’on délire.
    Sur ces belles paroles lui et moi avons passé la nuit à Beauval avant que les autres n’arrivent. J’ai été là près d’une semaine. J’avais réservé toutes les chambres, une salle de conférence, tout. Je voulais m’occuper de ça jusqu’à l’ouverture, présider la première séance, puis céder la parole à Didier et aux autres. Nous étions encore furax de ne pas avoir eu de salon du jeu cette année-là. Ce n’était pas un temps heureux. Nous étions sur la brèche.
    Mais c’était grisant.
         
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    Un barbu c’est un barbu mais trois barbus c’est des rôlistes
    Je me suis éclipsé un moment après avoir présidé la séance d’ouverture. J’ai été heureux de passer la main à Didier, bien que j’aurais probablement dû rester pour présider tout le truc, et foncer dans le tas jusqu’au bout.
    Mais le premier soir je suis tombé dans une embuscade et – oh mon Dieu – je me suis enfui avec LG, Loulou et madame T. jusqu’à une aire d’autoroute où je savais qu’il y avait un routier géant. On avait entrepris de jouer au Pictionary toute la nuit lorsqu’une serveuse est venue prendre les commandes. Elle a voulu nous conseiller des p’tites salades de crudités toutes pitoyables avec presque rien dedans et pas de sauces. A ce moment-là je l’ai regardé bien droit dans les yeux afin qu’elle comprenne à quel point elle avait mal jaugé la situation et je lui ai dit : « On est dans un pays libre madame, des gens peuvent manger ça si ils veulent, mais nous on est des gros bâtards de rôlistes barbus qui buvons du Diet Coke, des cafés-crème froids avec plein de sucre et engloutissons des paquets de Curly format familial comme qui rigole ». Pendant que je disais ça ses pieds se sont mis en mouvement tous seuls pour ménager sa distance de fuite, sa lèvre inférieure a légèrement tremblé, elle a marqué un temps d’hésitation, le crayon sur le calepin, et elle a répondu : « Même la Dame ? »
       
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    "Sans armes, nous ne changerons rien" (Rambo IV)...
    J’étais furax contre les autres. Ils étaient trop querelleurs, et j’aspirais à une petite pause. Alors j’ai pété les plombs et je suis allé  chez Mr. Bricolage, où j’ai acheté 16 haches, ces gros trucs avec la lame peinte en rouge. Je les ai rapportées et j’en ai donné une à chacun des plus vindicatifs en leur disant : d’accord, si vous autres enfoirés voulez-vous engueuler, servez-vous de ça !
    N. et Romain ont été furieux pendant une vingtaine de minutes quand je suis revenu, mais pas davantage. Ils comprenaient. C’était une légère défaillance, mais j’y avais droit… En tout cas, ils se sont assis dans la salle avec ces gros trucs en mains. Ca a aidé, ça a fait sortir l’agressivité, et les gens ont ri. Si quelqu’un avait quitté les lieux furax ça aurait tout fichu par terre...
    A suivre

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  • J'ai vu tant de choses que vous, rôlistes, ne pourriez croire. De grandes campagnes légendaires, des magazines vendus à des dizaines de milliers d’exemplaires. J'ai vu des rayons de JdR fabuleux, des étagères entières briller de toutes leurs nouveautés dans la lumière de boutiques mythiques. Tous ces moments se perdront dans l'oubli, comme les larmes dans la pluie... Il est temps de mourir.

         

    Mourir ? Plutôt crever !

    Mourir ? Non pas maintenant, pas comme ça, ce serait trop con ! Il fallait vraiment faire quelque chose, et personne d’autre que moi n’étais mieux placé pour le faire… Bien entendu la façon la plus simple de procéder aurait été de prendre le contrôle de la FFJdR. J'ai balancé un moment pour savoir si oui ou non il fallait que je me présente. J'aurais pu si Fabien n'avait pas décidé de le faire. Il n'avait pas encore annoncé la nouvelle quand j'ai commencé à y songer. Gardez à l'esprit que j'étais mortellement sérieux à propos du JdR. En tout cas j'ai décidé de ne pas me présenter, mais je voulais toujours faire quelque chose. Et après avoir discuté avec K*, j'ai parlé à Stéphane, Julien, j'ai rencontré beaucoup de gens du microcosme. J'avais vu ce qui était arrivé à l'ancien président et à ses playmobils, je connaissais tous les acteurs. J'avais compilé une liste des plus importants, indexé, noté les alliances. Je me disais que si nous pouvions rassembler les meilleurs du hobby, ensemble nous pourrions commencer à créer une machine de guerre capable de nous ramener sur le devant de la scène. En un mot, pensais-je, si je voulais être élu président la prochaine fois, qui voudrais-je avec moi ?

     

    Pandi panda, petit ourson de Chine…

    Et c'est ainsi, chose assez stupéfiante, que j'ai persuadé Didier de réunir une rencontre secrète. Mon idée était de préparer un programme, une plate-forme pour reconquérir notre notoriété perdue, de rassembler une masse critique de talents, d'apaiser les divisions. Il fallait des fonds, un gros éditeur ayant pignon sur rue a accepté de financer tout le truc. J’ai choisi Beauval comme lieu de rendez-vous parce que c’était si loin de tout que l’endroit serait sûr. C’était le lieu le plus improbable auquel j’aie pu penser. Je me disais que si tout cela venait à se savoir, si les membres de ce groupe été vus ensemble, ce serait raté. Il fallait que ça reste aussi secret que possible. Ce ne pouvait être à Nantes, ce ne pouvait être à Lyon, ce ne pouvait évidemment pas être à Paris, donc j’ai choisi Beauval. J’aimais le zoo de Beauval, avec les deux pandas géants. J’avais pour lui une sorte d’attachement romantique.

    

    Six mois se sont écoulés depuis l’installation à Beauval des pandas géants Huan Huan et Yuan Zi. Des flocons de neige de l’hiver aux premiers jours de juillet, ils n’ont cessé de vivre des jours tranquilles dans la partie chinoise du ZooParc, où viennent à présent les rencontrer les vacanciers de l’été. Mœurs, activités, alimentation… Quoi de neuf “Sur les hauteurs de Chine”

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    Le conclave 

         

    Il me fallait mettre sur pied la rencontre avant que nous ne parlions à qui que ce soit. Stéphane savait plus ou moins ce que j’avais en tête, et il m’a aidé à discuter avec Sébastien. Mais je n’osais pas contacter trop de gens, parce que les invitations elles-mêmes devaient rester secrètes. Nous ne pouvions inviter beaucoup de monde. Nous n’avions que quelques mois, j’ai dû opérer les réductions finales. Le clan des narrativistes et le clan des rétrocloneurs avaient combattu férocement l’un contre l’autre depuis plusieurs années, et j’entreprenais de guérir les blessures.

     

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    Why Am I Mr. Pink?

    J’ai commencé avec ma liste… tous les gens que j’avais choisis comme étant les meilleurs des projets auxquels j’avais participé. Je l’ai réduite à 20 personnes, puis j’ai discuté avec chacune en lui demandant cinq noms de gens qu’elle jugeait être les meilleurs. J’ai fait une fiche pour chacun, combien de fois ils étaient cités. Ce fut incroyablement difficile de réduire la liste. ML., par exemple, n’y figurait pas… elle était une sorte de second choix, comme Franck, Yann et Laurent. Il nous fallait choisir parmi les vrais rôlistes cérébraux, les organisateurs et les tacticiens, les accros des chiffres… nous ne pouvions simplement pas choisir tout le monde, et plusieurs d’entre eux finirent bel et bien par l’apprendre – Aurélie, JPP, ce qui fut tout à fait douloureux pour moi. Une vraie galère. Nous avions discuté au départ de la présence de quelques journalistes ayant juré le secret, Thibault, Julien, mais nous voulions que cela reste strict. Il n’y a jamais eu la moindre allusion à la chose dans les médias...

     

    A suivre...

     

    * : Pour préserver l'anonymat des personnes citées tous les prénoms ont été changés, sauf ceux qui ne l'ont pas été pour brouiller les pistes. Concernant les pseudo, seule une lettre a été retenue alléatoirement selon un codage 12bits.

     


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  • Franchement, je sais tout mais je ne dirai rien ! Pourquoi ? Mais parce que c'est l'omerta rôlistique mon pote. C'est un tout petit milieu, les acteurs actifs sont très peu nombreux, tout le monde connait tout le monde et tout le monde a des intérêts croisés avec tout le monde. Arrive un moment où si tu veux faire quelque chose tu ne peux plus rien dire.

     

    Polémiques sur Facebook fleurissent fleurissent 

    Si vous êtes un habitué des lieux vous savez comment ça part : un gars pète un câble, éventuellement suite à une remarque mi-figue mi-assassin demi-elfe noir chaotique mauvais d'un râliste, mais ce n'est pas obligatoire, et dans ces cas-là nous autres les gens dignes et blasés nous sortons les pop corns et assistons à l'accrochage l'air goguenard. On est peut-être en train de crever lentement, mais pour ce qui est de s'empailler on s'y connait : j'ai vu des vieilles rancoeurs qui trainent depuis quoi, 25 ans ?

     

    Noooooon, j'ai vu de belles choses...

    On a vu des choses étonnantes quand même. Des éditeurs qui insultent leurs clients, des clients (ou supposés tels) glandeurs à plein-temps qui qualifient d'amateurs des dilettantes à temps partiel bénévoles, de vieux auteurs même pas sur le retour qui ont chopé le melon que s'en est risible, des associations gérées avec un esprit obsidional et tous les coups bas borgiesques que vous pouvez imaginer (et encore, le pouvez-vous ?), des apprentis éditeurs ultraprocéduriers avec la folie des grandeurs qui un jour disparaissent sans crier gare non sans avoir tout bien saboté avant...

     

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    C'était mieux avant ! 

    On a vu la fin de l'esprit associatif des années 80, mais aussi la tendance du public a considérer comme des sortes de services publics des regroupements qui n'ont pas du tout ce statut. Tant qu'elles veulent bien en assumer le rôle, dans un esprit ouvert, tout va bien, mais que le président ou le CA changent de cap et alors ensemble rien ne devient possible. On a aussi depuis quelques temps droit aux éditeurs qui refusent que l'on publie quoi que ce soit pour leurs jeux (on dit "ils protègent leur propriété intellectuelle"), aux magazines qui enfilent le n'importe quoi juste pour vendre du papier et aux boutiques qui relèguent les jdr dans la réserve, qui ne prennent plus le temps (je n'ai pas le temps, pas le temps, pas le temps...) et aux distributeurs en situation quasi-monopolistique qui en profitent bien.

     

    Le changement, c'est maintenant

    Bref, c'est la merde. Il n'y a bien que les conventions qui me consolent tiens. Franchement c'est fabuleux de voir à quel point les orga des quatre coins de l'hexagone se mettent en huit. De l'investissement, de la passion, de la débrouillardise, des trésors de patience, des mines de gentillesse font que je n'hésite jamais à casser ma tirelire pour faire le déplacement. Bon évidemment gros point noir : il n'y a plus de salon national. Autant vous dire que devant ce triste tableau, en homme d'action qui se respecte, je ne pouvais pas rester les bras croisés. Il fallait faire quelque chose... 

     

    A suivre...

     


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  • Il en sort de partout, mon Dieu ! Lisez-les vite et surtout, surtout... achetez-les, bon sang ! :-)

     

    Voilà, c'est sur ce cri du coeur que nous pasons sans plus de transition à la découverte de quelques pages de ce nouveau numéro de Di6dent.

     

    Pour les distraits, je rappelle que ce numéro marque l'entrée dans la saison 2 du mook avec la disparition de quelques rubriques et l'apparition d'un paquet de nouvelles. Comme il y a très peu de MeC dans ce #6 (je vous prie de me croire qu'on va méchamment se venger sur le #7, niark, niark), j'ai axé cet outtabox sur ces nouvelles rubriques.

     

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    Alors, ami lecteur, sauras-tu reconnaître quel rédacteur de Di6dent a servi de modèle à cette oeuvre ? ^^

     

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    Oh, un 6D6. Non, môssieur, un 2D6.

     

    Autant vous dire qu'il nous a fallu plusieurs réunions de Redac6on avant d'arriver à d'aussi audacieuses réformes.

     

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    Des bêtises, il en faut. D'un côté, on supprime le Y a pas que le jdr dans la vie. Du coup, paf, je me rattrape en proposant les conférences scientifiques du Professeur TAC0. Enfin de la vraie jeuderologie ! ^^


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    Autre nouveauté : l'ITW d'un ancien rôliste ou éventuellement d'un toujours rôliste mais désormais connu (aussi) pour autre chose. Le jdr est formateur. A condition d'en sortir ;-!

     

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    Voilà un autre truc pour les vieux : "Le syndrome du Panda". Déjà, la preuve, si vous comprenez l'allusion du titre, indubitablement, VOUS êtes vieux, désolé !

     

    Pour le reste, sachez qu'il s'agit de la chronique d'un jeu (un peu) ancien qui aurait pu mais en fait non.

     

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    Là, c'est plus pour les djeunz : Kobayashi nous propose la chronique d'un jeu qui, selon lui, mériterait une VF d'urgence. Il nous explique pourquoi.

     

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    Deux rubriques nouvelles sur une seule photo : trop fort ! Monsieur Heuhh de la Boîte à nous parle des storygames. La Redac6on vous présente, à droite, dans chaque numéro une classe de prestige de rôlistes : des rôlistes pas comme les autres, quoi.

     

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    Et hop, raise dead réussi sur Eric Nieudan. De quoi ça parle ? On vous laisse la surprise mais vous pouvez faire confiance : noblesse oblige !

     

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    Un théma donc un truc qui n'a rien de nouveau. Certes, mais c'est là un de mes rares textes du numéro alors oui, c'est important ! En l'occurence, il s'agit d'un panorama des jdr "à licence".

     

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    Encore coup double ! A gauche, la table aléatoire du numéro. A droite, notre premier Vox Populi, une rubrique qui propose à nos lecteurs de débattre sur des sujets d'actualité liés au jdr. Rendez-vous sur le forum ou notre page Facebook. Pour ce premier opus, que penser de l'absence de Monde du Jeu ou équivalent ?

     

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    Et pour finir, le scoop du prochain théma : le jdr à travers les âges. Enfin, déjà de 7 à 77 ans. ^^


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  • Certes, certes, certes, nous sommes fin octobre. Mais dans nos coeurs et dans nos têtes, c'est encore l'été. La peuve : nous allons seulement maintenant revenir en détail sur le HS estival de Di6dent. Un spécial scénarios ayant réussi à subrepticement s'intercaler entre le #5 et le #6 (saison régulière).

     

    Je n'ai récupéré mon exemplaire auteur seulement il y aquelques jours et voici donc le moment du 1er feuilletage : outtabox !

     

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    Ju a apparemment passé une partie de l'été sur une plage avec un crabe, un dé et une 'gurine. Oui, oui, oui, c'est cela même...

     

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    Très bien, allongez-vous. Et alors, cher Julien de Jaeger, vous l'expliquez comment cette fascination pour les bananes, hein ?

     

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    Ah, et ça marche aussi avec les betteraves ? Je vois, je vois...

     

    Ah oui au fait, il s'agit des illustrations pour deux aides de jeu (les seules de ce recueil de scénarios) consacrées à l'écriture et à la mise en oeuvre des scénarios de jdr.

     

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    Graoouuu ! Un scénario pour Würm signé de Julien Heylbroeck. Cela permet aussi de signaler que Julien a choisi de ranger les scénarios dans l'ordre chronologique de leur contexte. Du coup, la préhistoire, c'est au début, et toc.

     

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    Oh mais que vois-je ? Un scénario pour Terra Incognita : Voyages aux Pays de Nulle Part. Chouette ! Et en plus, il est signé Xaramis. Valab' ! :-)

     

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    Le monsieur qui fait peur illustre ma propre contribution scénaristique à ce recueil. Il s'agit d'un très gros scénario pour Cthulhu (et ouais), l'appel de ou la trace de, peu importe. Il met en scène des surréalistes, l'Expo coloniale, un zoo humain, etc.

     

    Très vite, la même chose mais avec le #6.

     

    Ah et à la question : "à quand un autre HS ?" et bien disons qu'on y réfléchit mais que rien n'est décidé pour le moment.


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  •  

    Ayé, la nouvelle vient de tomber : Casus Belli #4 en version papier existe ! BBE vient d'en transmettre des photos (à moins qu'un fake bien foutu... nan, je déconne) et annonce que l'on pourra les acquérir dès la semaine prochaine en boutiques spécialisées. Si, si, même que l'on peut le commander là si on veut : http://www.black-book-editions.fr/produit.php?id=284

     

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    Une bonne chose de faite. Pour un numéro de Juillet/Août. :-( Loin de moi l'idée de me moquer, en fait. D'une part, j'aime vraiment bien lire mon Casus que je trouve très complémentaire de cet autre excellent mook qu'est Di6dent (ah bon, tu ne connais pas, ami lecteur ? ;-!). D'autre part, je continue d'être frappé dès que je mets un pied chez mon marchand de journaux par l'absence d'un mag' de notre loisir alors que les rayonnages sont encombrés de toutes sortes de bouses mises en page avec les pieds et aux sujets abscons. Grrrrrr. Si, au moins, on peut avoir des mooks de qualité et réguliers en boutiques spécialisées, ce sera un moindre mal. Bref : achetez votre CB.

     

    Juste une preuve en passant, tiens (vous avez vu, eux aussi font des théma :-)

     

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    Mais en 2012, les médias rôlistes en se limitent pas à la presse papier. Je suis moi-même fort peu rompu aux joies du podcast, sans douite pour une question de génération. Mais, à l'occasion d'interviews données par la Readc6on, j'ai pu (re)découvrir l'existence de certains d'entre eux. Je vous conseille notamment les podcasts de la Cellule :

    http://cellulis.blogspot.fr/2012/10/podcast-jdr-di6dent.html

    Ou encore ceux de Radio Rôliste :

    http://radio-roliste.net/2012/10/11/radio-roliste-hors-serie-interview-de-vincent-ziec-di6dent/

     

    Charité bien ordonnée tout ça, j'ai choisi les podcasts dans lesquels s'expriment Ju et Vincent sur l'actualité de Di6dent. Hop, les médias rôlistes qui parlent des médias rôlistes, quelle mise en abyme, mon Dieu !

     

    Alors, du coup ? Bah, voilà : le #6 de Di6dent est désormais disponible dans les bonnes boutiques et on travaille activement sur le #7 à sortir en Janvier 2013. La routine quoi. ^^ Ayant eu mes exemplaires depuis peu, je vous concocte des outtabox de ce #6 et du HS pour les prochains jours.

     

    Enfin, pour terminer, quelques mots sur les vidéos avec Rôliste.tv qui a connu une longue pause dans son activité mais qui semble reprendre du poil de la bête avec pas mal de mises à jour sur le site. Dommage par contre qu'il n'y ait plus les vidéos sur l'actualité (les seuls que j'avais le courage de regarder jusqu'au bout... générationnel, je vous dis ^^). Cela souligne en tout cas le mérite de Vincent et de tous ceux qui collaborent régulièrement au Fix. Et toc !

    http://www.roliste.tv/



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